Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Mr Yéyé
Hybride  (One Hot Minute )  octobre 2017

Alors là lecteur, je dois te confier ma plus parfaite confusion. C’est bien la première fois que je suis confronté à un tel sentiment.

Déjà je dois te confier que j’ai choisi de chroniquer cet album pour le nom de l’artiste : Mr Yéyé, le nom m’a amusé, évoqué une époque, une musique et je trouvais l’idée assez sympa.

Ensuite, j’ai trouvé la pochette assez belle et laissant présager une musique qui cachait bien son jeu.

Imagine un peu un personnage, cheveux longs, blond ou blonde, portant un masque figurant un crâne de squelette, habillé d’un tee-shirt rouge avec une étoile noire et tenant un ballon rouge.

Le titre de l’album Hybride laissant imaginer là aussi tellement de choses.

Mr Yéyé ne fait aucunement une musique en rapport avec son pseudo. Il se revendique lui-même enfant de la génération 2.0. Il s’est fait connaître par le biais de sa page Youtube sur laquelle il diffuse ses créations qu’il a composé dans sa chambre avec un logiciel et beaucoup de volonté et de fougue. C’est uniquement par les réseaux qu’il fait parler de lui et il écoule par le bouche à oreille pas moins de 2500 exemplaires de son premier album Cabaret Noir.

Pour finir de présenter le gaillard, il est bisexuel assumé, ne s’érigeant pas en porte drapeau de quelque communauté que ce soit, même s’il assume ancrer son discours autour de l’affirmation de soi et de la tolérance de l’autre.

Alors tu me diras pourquoi ce nom d’Hybride ? Est-ce que cette musique l’est, hybride ? Sois patient, j’y viens. En écrivant cette chronique, j’avoue ne toujours pas être sur d’avoir toutes les réponses à tes questions.

Mr Yéyé revendique comme influence Muse, Shaka Ponk, Linkin Park et Rage Against the Machine… Pour cet album qui a bénéficié (je cite) d’un crowdfunding triomphal, il forme un groupe avec Baptiste Gontier (guitare), Maxime Le Gall (batterie), Axel Palcy (basse) et Julien Bellamy (à la vidéo et au Management) et s’adjoint les services de Frédéric Duquesne, guitariste de Mass Hysteria, pour le mixage.

Nous y retrouvons une inspiration qui va du rock à l’électro, en passant par le néo-métal, le reggae et même le tango, sur le titre "Sal*pe", qui est une ode à la libération sexuelle, notamment celle des femmes.

Je vais être franc, je ne ressens pas cette brutalité Hybride de rock et d’électro, à part sur un ou deux titres, qui semble être plus palpable en concert si j’en crois les vidéos que je peux voir. Oui, certains titres sont clairement du rock qui explose comme le titre qui ouvre l’album, "Fournaise" ou sur "Murmures" ou encore sur le titre "ça commence par des mots" (qui évoque les conséquences tragiques que peut prendre un discours politique et c’est presque mon morceau préféré).

Oui, je sens les nappes électro comme sur Impasse et j’ai bien entendu le tango sur "Sal*pe". Le chant me fait penser parfois à Calogero, notamment sur le titre "Sal*pe", toujours lui décidément. On retrouve même une ex candidate de The Voice, Cécilia Pascal, en duo, autour d’un amour auto-destructeur : "L’instinct de Survie".

Très clairement, cet album nécessite plusieurs écoutes, afin de se familiariser avec cet univers Hybride, c’est le cas de le dire.

C’est un album chanté en français à l’exception du titre "Scream For Me", qui se veut un hommage détonant au son bruitiste des années 90 et qui offre même une intro originale et pleine d’humour. Mr Yéyé s’exprime dans sa langue maternelle parce qu’elle lui permet de maîtriser le sens et le poids des mots qu’il emploie, et c’est appréciable.

Au final, c’est un album qui, au fil des écoutes, prend son épaisseur et sa texture Hybride, un album qui est bien produit, bien écrit, avec les tripes on le sent, et qui doit très clairement prendre tout son sens sur scène !

Je te recommande de prendre ton temps à l’écoute et de ne pas te baser sur une première écoute rapide, parce qu’il mérite vraiment plus que cela.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Mr Yéyé
Le Bandcamp de Mr Yéyé
Le Soundcloud de Mr Yéyé
Le Facebook de Mr Yéyé


Cyco Lys         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 9 février 2020 : On se calme et on se cultive

C'est reparti pour une sélection culturelle hebdomadaire très riche et variée avec plein de musique, de livres, d'expos, de cinéma et de théâtre pour chasser la morosité ambiante. En route pour le sommaire.

Du côté de la musique :

"I become a beast" de Caesaria
"Hopetown" de Claudial Solal et Benoit Delbecq
"L'îlot" de Cyril Adda, à retrouver aussi en session
"Granados Goyescas" de Jean Philippe Colard
"On both sides of the atlantic" de Jon Bouteiller
"Lovers" de Kid Francescoli
"Ooh Hah" le mix numéro 10 de Listen in Bed
"Show no mercy" de Loki Lonestar
"Cailloux & météores" de Mira Cétii
"Simido" de Moonlight Benjamin
et toujours :
"A fuck toute, a love tout" de Rodrigue
"Sentinelle" de Superbravo
"Juillet" de En Attendant Ana
"Brahms : Fantasien, 116, Intermezzi, 117 & Klavierstucke OP 118" de Hortense Cartier Bresson
"Ce qui demeure" de Jean Louis Bergère
Philippe Katerine était au Fil de Saint Etienne avec Eveno
"Prévert parade" de André Minvielle et Papanosh
"Everything begins" de BO
"Bretagne[S]" de Ensemble Gustave
"The underground secession" de Feu Robertson
"Whosampled.com Part 2", le nouveau mix de Listen in Bed
"Paradais" de Tito Candela

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Supervision" au Théâtre 14
"Un amour de jeunesse" au Théâtre de la Renaissance
"A la recherche du temps perdu" au Théâtre de la Contrescarpe
"Mots d'Elles" au Théâtre Essaion
"Félix Radu - Les mots s'improsent" au Théâtre des Mathurins
"Eva Rami - T'es Toi !" au Théâtre de la Hucehtte
"Faire semblant d'être normaux" au Théâtre Les Déchargeurs
"Viel chante Barbara" au Théâtre Essaion
"Macbeth" au Théâtre Essaion
des reprises :
"Aux rats des pâquerettes" au Théâtre Pixel
"Jean-François Derec - Le jour où j'ai appris que j'étais juif" au Théâtre L'Archipel
et la chronique des spectacles à l'affiche

Expositions avec :

"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
la dernière ligne droite pour :
"L'âge d'or de la peinture anglaise" au Musée du Luxembourg
"Sculptures infinies, des collections de moulages à l'ère digitale" aux Beaux Arts de Paris

Cinéma avec :

"Un divan à Tunis" de Manele Labidi
"Deux" de Filippo Meneghetti
et la chronique des films sortis en janvier

Lecture avec :

"Alt life" de Joseph Falzon & Thomas Cadène
"Ce qui est nommé reste en vie" de Claire Fercak
"Dévorer les ténèbres" de Richard Lloyd Parry
"Il est juste que les forts soient frappés" de Thibault Bérard
"L'homme qui n'est jamais mort" de Olivier Margot
"La chute" de Jacques Ravenne
"Le livre de Sarah" de Scoot McClanahan
et toujours :
"Basse naissance" de Kerry Hudson
"Comment le roi à perdu la tête" de Ville Ranta
"Et Mara ferma les yeux" de Denis Jeambar
"La cité de feu" de Kate Mosse
"La septième croix" de Anna Seghers
"Les sables de l'empereur" de Mia Couto

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=