"Soho et Covent garden sont le coeur commercial de Londres avec des boutiques indépendantes, des cafés agréables, shopping et disquaires dans l’ancien quartier gay de Londres. Brixton, c’est le quartier caribéen, l’icone noire de Londres et un lieu de sortie jadis à l’image sulfureuse. Shoreditch, le quartier arty de Londres des bars et clubs sympas."

Telle est la description faite de la capitale anglaise par différents sites web (dont Vanupied auquel j’ai emprunté ce descriptif). Alors pourquoi m’être subitement intéressé de manière plus précise aux quartiers de la ville ? Le retour inattendu de Transglobal Underground m’a permis de replonger dans le London multi-ethno-culturel afin de mieux cerner les contours de ce que fut ce groupe durant les 90’s.

Transglobal Underground fête ses 25 ans d’existence. Ils mirent en avant en ce temps la créativité so british so London, en mélangeant les différentes cultures de leur ville au travers de sonorités fusionnant folklore indien, culture arabo/judéo-andalouse, rythmes caribéens, asian beat, fanfares albanaises, blues maliens sur des rythmiques et des nappes électroniques, dub et hip-hop. Fidèle parmi les fidèles, l’on retrouve la présence de l’envoûtante Natacha Atlas (présente sur les quatre premiers albums du groupe), pour illustrer par son magnétisme et ses arabesques l’univers musical du groupe.

Transglobal Underground nous permet de prolonger ce long voyage musical à travers le brassage de toutes les cultures ethniques, celles des cinq continents, celles qui mènent des capitales hispter, aux chemins de poussières des tribus entourées d’ergs et de dunes, de Louxor à Bombay... Si vous parlez au groupe d’ethno-techno, ils vous répondront "global sound, a global sound for a global humanity"... Enjoy and have a good trip !