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Interview  (Le Planète Mars, Paris)  lundi 2 avril 2018

Nous avons rencontré Donald Pierre aka Romain Guerret au bar Le Planète Mars où nous avons tourné une superbe Froggy’s session. Nous avons profité de l’occasion pour lui poser quelques questions sur son nouveau projet, ses inspirations et sa configuration scénique étonnante !

Pourquoi Donald Pierre ?

Romain Guerret : Parce que c’est mon deuxième et troisième prénom. Mon père avait voulu m’appeler Donald, ma mère n’a pas voulu, donc ils ont trouvé un compromis. Et Pierre, c’est le prénom d’un de mes grand-pères. Je ne voulais pas me rappeler Dondolo. D’ailleurs ,avant de m’appeler Dondolo, je m’appelais Donald. Donald Pierre, ça sonne à la fois très bien et très mal, un truc un peu sur le fil. Après, il y a eu Donald Trump alors tout le monde m’a dit que je ne pouvais pas m’appeler comme ça… Il y a le canard aussi… Mais je pense qu’on peut s’en rappeler facilement de Donald Pierre, c’est improbable on va dire.

Parle-moi de ton nouvel EP, tu as sorti un single fin mars ?

Romain Guerret : Un single deux titres oui. Sorti exclusivement en digital, sur les plates formes de streaming. Il est produit par le label de mon éditrice Anne Claverie, qui avait aussi produit le premier album d’Aline. Elle est essentiellement éditrice mais parfois quand elle a des coups de cœur, elle produit.

Ce sont deux titres que j’avais faits depuis deux ou trois ans. J’aimerai sortir un deuxième EP avec deux titres courant mai et puis j’aimerai bien sortir un album. Mais pour commencer, c’est bien pour prendre la température. Ce sont des morceaux qui me tiennent à cœur et je suis content que les gens puissent les écouter et se les procurer, voire un petit peu si ça plaît.

Ton style musical est plus proche du disco, de la musique électronique, que Aline.

Romain Guerret : Avec Dondolo, c’était déjà de la synth-pop, avec des boîtes à rythme et des synthés. J’ai toujours aimé ça ; les trucs un peu pouet-pouet aussi. Avec Aline, c’était beaucoup plus pop, plus ciselé, plus guitare mais j’ai toujours aimé les synthétiseurs et le disco, l’italo-disco. J’aime bien rester dans le format pop, dans la chanson mais qui puisse se danser.

Certaines de tes chansons sont des chansons d’amour, comme "Jeanne" ou "(Elle est partie) Ma panthère". Comment écrit-on une chanson d’amour aujourd’hui ?

Romain Guerret : C’est toujours difficile d’écrire une chanson d’amour, surtout que là ça s’adresse vraiment à quelqu’un. Parce qu’on a eu une histoire un peu romanesque et exotique. Ça m’a inspiré plein de choses, il y a eu des moments où on était malheureux, on se voyait plus ou des moments d’euphorie, et c’est ce truc-là qui m’a tenu pendant deux ans et demi et qui m’a inspiré.

Il n’y a pas que des chansons d’amour ! Mais les deux chansons de la session, oui clairement. "Ma Panthère", c’est une sorte de parabole. J’avais vu un documentaire sur un type qui s’occupait des félins en Afrique du sud : il les adoptait tous petits et puis il est obligé de repartir en Angleterre. Il revient dix années plus tard, et il retrouve un de ces félins, le fauve lui a sauté dans les bras, c’était tellement beau. J’ai transposé cette histoire entre deux humains, quelqu’un qui part et qu’on recherche…

"Jeanne", c’est très autobiographique, ce sont des choses qu’on a vécus pendant deux ans, des taxis, s’en aller, se retrouver, vivre l’amour à distance, se demander ce que fait l’autre, cette espèce de frustration de ne pas pouvoir être avec lui…

Pour le morceau "Un soir au Fulgor", il y a un passage où tu observes des gens dans un bar.

Romain Guerret : C’est un lieu fictif, un bar que j’ai imaginé. J’ai coécrit ce morceau avec un ami, Julien : cet été en buvant du rosé à la maison, on a trouvé l’idée de ce mec qui arrive dans un bar, qui a un rendez-vous mais personne ne vient, il regarde ce qu’il se passe à côté. Et il tombe sur une nana qui est dans le bar d’en face, on imagine qu’ils se rapprochent, ce sont des gens très ennuyés par la société et qui rêvent de plus de romantisme… C’est un peu écrit comme un scénario de film.

Tu fais aussi quelques concerts : on a pu te voir aux Trois Baudets en février et au Silencio fin mars.

Romain Guerret : Oui, on a trouvé une formule assez marrante : on est trois sur scène. Avec Jérémy [Monteiro], qui est le clavier d’Aline aussi, et puis Perrine [Lazaroo] qui est danseuse, performeuse aussi ; elle est là sur scène avec nous, dans une formule très light et à la fois esthétiquement j’aime bien ce qui se passe, c’est un beau tableau.

C’est effectivement peu commun d’avoir une danseuse sur scène dans cette configuration.

Romain Guerret : Ça apporte une touche d’originalité. En fait, je ne voulais pas être tout seul sur scène à chanter sur mes PBO [Playback orchestre], du coup je me suis dit que ça serait bien d’être accompagné par Jérémy. Au début, il faisait semblant de jouer, au premier concert qu’on a fait, parce que c’était vraiment au débotté. Et puis j’ai retrouvé deux copines danseuses à Marseille qui m’ont accompagnées. Je voulais qu’il se passe un peu d’autres trucs, et je trouve que ça se prête à un peu de mise en scène. Un peu de sexyness sur scène et c’est toujours bien des trios sur scène.

Tu ne joues pas d’instrument sur scène ?

Romain Guerret : Pour le moment non, je n’ai que la voix. Si ça marche, s’il y a des demandes, si je signe un contrat mirobolant, peut-être que la configuration ne sera plus du tout minimale, j’aimerai un pianiste sur scène, des choristes, un truc un peu "Chabada", un peu cabaret.

Tu modifies ta voix aussi sur scène ?

Romain Guerret : J’ai une pédale d’effet oui. Au départ, je n’avais pas d’ingénieur du son. Comme les PBO sur lesquels je chante sont assez produits, je ne voulais pas avoir une voix toute sèche dessus, ça serait un peu incohérent niveau esthétique. Je ne veux pas être à la merci des ingénieurs du son, on n'a pas le temps de bien expliquer aux balances… Là, je suis autonome. Et puis il y a des effets un peu bizarres qu’on ne peut pas retrouver ailleurs. D’ailleurs, le morceau "Jeanne" a été fait grâce à cette pédale parce que j’ai trouvé un effet marrant et j’ai construit le morceau carrément sur cet effet-là, c’est aussi un outil créatif.

Tu as joué au Silencio, est-ce que c’est particulier pour toi ?

Romain Guerret : Le lieu est très beau, mais je n’y vais pas souvent. Et puis là on avait l’opportunité de jouer là-bas. C’est assez oppressant en même temps comme endroit et puis je déteste jouer à 21h, c’est tôt, c’est difficile de chauffer les gens. Surtout Donald Pierre, ça danse, ça bouge…

Effectivement, ça danse, ça bouge, et on a déjà hâte de retrouver Donald Pierre sur scène, au Fulgor ou ailleurs. On attend également la parution de ses prochains morceaux et espérons-le d’un album !

Retrouvez Donald Pierre
en Froggy's Session
pour 3 titres en cliquant ici !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Disco Polemica de Donald Pierre

En savoir plus :
Le Soundcloud de Donald Pierre
Le Facebook de Donald Pierre

Crédits photos : Thomy Keat (retrouvez toute la série sur Taste Of Indie)


Laura Balfet         
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