On éprouve une sorte d'étourdissement lorsque nos yeux se posent sur la prochaine programmation du Download Festival. En deux petites années seulement, celui dont on disait qu'il ne tiendrait pas face au Hellfest, cette "seconde main" importée d'Angleterre et dont on moquait la résidence marginale – lire : "BA217", à Brétigny-sur-Orge - aura fait son trou, comme on dit par chez moi, avec une facilité déconcertante.

De quoi faire taire les mauvaises langues qui, j'en suis presque sûre, ont déjà réservé leur pass 4 jours... Pour avoir eu la chance de participer aux deux premières éditions, je n'irai pas par quatre chemins : le Download est un festival à faire, à vivre et à écouter sans modération et sans scrupules, un festival très ambitieux mais (encore) à taille humaine, qui mérite qu'on s'y attarde quelque peu...

Les principales têtes d'affiche de cette édition 2018 ont de quoi faire frémir – du vénéré Ozzy aux très "années 90" Guns N' Roses (sortez les tee-shirts collector), de Manson le mauvais garçon aux increvables et renaissants Foo Fighters... Sans oublier les autres, tous les autres, ceux dont les noms vous rappellent forcément quelque chose - NOFX, Offspring, Mass Hysteria, Tagada Jones, Jonathan Davis, Opeth, Meshuggah... -, ceux que vous attendez de voir en live depuis une éternité – pour ma part : The Hives, Treponem Pal, Ultra vomit et Betraying the martyrs -, ceux qui vous intriguent assez pour tenter une excursion auditive – Graveyard, The Struts, Wild Might Freaks, Whiskey Myers, Starcrawler, Vanderberg's Moonkings, Mantar, Arcane Roots, The Last Internationale -, et ceux que vous reverriez volontiers une nouvelle fois – Avatar, Royal Republic, Turbonegro, Slaves, Sidilarsen et les brillants Pogo Car Crash Control... Sur soixante dix-sept groupes programmés, sélection personnelle raisonnable ?

Bref, du pain nous attend sur la planche photographique cette année encore. Des doigts sont à croiser désormais, priant le temps, la place de parking et l'ombre !