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puce Mademoiselle C.
Théâtre Essaion  (Paris)  juin 2018

Evocation dramatique conçue et interprétée par Maude Sambuis dans une mise en scène de Marcel Hettak.

Evocation dramatique conçue et interprétée par Maude Sambuis dans une mise en scène de Marcel Hettak.

Avec "Mademoiselle C.", sa première oeuvre dramatique, Maude Sambuis propose une superbe partition alors même qu'elle s'inscrit dans le genre délicat du biopic avec, de surcroît, une figure devenue emblématique, celle de Camille Claudel, dont le destin tragique est, de plus, régulièrement évoqué sur scène depuis la parution en 1982 de sa biographie par Anne Delbée.

Sa réussite tient à un conséquent travail de conception et de transposition scénique en premier lieu sur le texte, un texte personnel à l'écriture contemporaine maîtrisée qui s'affranchit du genre du lamento souvent usité comme, bien que ressortant au seul en scène, du soliloque pour privilégier un crescendo dramatique qui s'exprime de manière dialogale.

De plus, même si le prologue, avec la magnifique animation graphique de Pascal Cataye, la place sous l'égide du "suicidé de la société", dans le sens de l'essai d'Antonin Artaud consacré à Van Gogh, elle ne se focalise pas sur la cauchemardesque période asilaire auquel Camille Claudel a été condamnée à l'initiative de sa propre famille.

En effet, Maude Sambuis a préféré mettre en exergue la soif de liberté qui l'animait, une liberté de femme pour aimer et une liberté d'artiste pour créer non seulement revendiquées mais exercées qui se sont heurtées, par son comportement frontal, tant à l'ordre moral qu'à l'ordre artistique, tous deux sexistes, en raison de sa liaison avec le sculpteur Auguste Rodin et de son obstination à se distinguer dans le monde de l'art, alors même que l'Ecole des Beaux Arts était réservée aux hommes, et, de surcroît, dans un domaine, la sculpture, qui constituait un pré-carré masculin.

Maude Sambuis parvient, à travers d'éloquentes scènes-tableaux, à construire une dramaturgie claire et éclairante de l'espoir juvénile, partagé avec son frère bien-aimé, le petit Paul qui deviendra le grand poète et dramaturge Paul Claudel co-signataire de la demande d'internement, à la décompensation psychotique.

Ce qui permet d'appréhender celle-ci comme résultant d'une conjonction d'événements traumatiques, les difficultés professionnelles, la trahison de Rodin, de vingt ans son aîné qui s'est abreuvé de sa jeunesse et de sa vivifiante source créatrice, et la mort de son père, son seul soutien, une mort qui permet à sa mère mal aimante, l'ayant toujours considérée comme une rivale à abattre, rivale personnelle par cet amour paternel et rivale du fils à qui revenait le droit d'être, et le seul, "génie" de la famille.

Dans la scénographie de Pascal Santerre et la mise en scène de Marcel Hettak placés sous le signe d'une sobriété éclairée, Maude Sambuis dispense une prestation incarnée bouleversante toute en frémissante hypersensibilité et éloquence sensible.

Une saisissante révélation.

 

MM         
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# 29 mars 2020 : On continue à s'égayer le cerveau

On attaque la troisième semaine de confinement. On ne va pas baisser les bras, et nous vous proposons encore un joli contenu histoire de s'oxygéner le cerveau comme on peut. C'est parti.

Du côté de la musique :
"44" de François Puyalto
"Yene mircha" de Hailu Mergia
"Le silence et l'eau" de Jean-Baptiste Soulard
"Gigaton" de Pearl Jam
"Metal band" de Bernard Minet
"Connection loss" de Caesaria
"The black days session #1" de Daniel Roméo
"Sixième sens" de Faut Qu'ça Guinche
Péroké, Coco Bans, Al Qasar, quelques clips pour lutter contre l'ennui du confinement
"Alterations" de Robin McKelle
"Love of life" de Vincent Courtois, Robin Fincker et Daniel Erdmann
"No return" de We are Birds
et toujours :
"La course" de Bon Voyage Organisation
"Où ça en est ?" de Ceylon
"Blossom" de Coralie Royer
"Brothers of string" de Duplessy & the Violins of the World
"Atomised single" de Gogo penguin
"Onkalo" de Julie Campiche Quartet
"Single carry me home" de Kokoroko
"The pain, the blood and the sword" de Lion's Law
"Five for five" de Michael Fine
"Mon étrangère" de Valentin Vander

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

en diffusion sur le net :
une comédie contemporaine avec la captation de la création originelle de "Art"
du boulevard avec :
le streaming de "Fleur de cactus"
le streaming de "Jo"
un classique revisité avec la captation de "Peer Gynt"
une évocation de l'univers de Lewis Caroll avec la captation de "Lewis versus Alice"
dans la rubrique "Au Théâtre ce soir" :
"Peau de vache"
avec Sophie Desmarets
et "La Puce à l'oreille" avec Louis de Funès
une gourmandise pour fan addict avec Fabrice Luchini en vidéo dans "Le point sur Robert"
et des spectales à voir ou a revoir en DVD :
"Le Paradoxe amoureux"
"Dieu habite Dusseldorf"
"ABC D'airs"

Expositions :

en toute tranquillité mais musicales avec sur le Musée de la Sacem :
"L'Opérette" de son Age d'or à la Belle Epoque au regain d'engouement avec sa réactivation par des compagnies contemporaines tels "Azor" et "La Grande duchesse de Gerolstein"
et celle dédiée à son roi "Jacques Offenbach"
au Musée de la Monnaie de Paris :
la visite virtuelle des collections permanentes et la visite de sa dernière exposition en date "Kiki Smith"
et passer les frontières avec la visite virtuelle des collections du Musée Guggenheim de New York

Cinéma :

Ciné-Club at home avec :
"Blue Velvet" de David Lynch
"Casanova" de Federico Fellini
"Les 39 marches" d'Alfred Hitchock
le téléfilm "Paris Best" de Philippe Lioret
et des films récents sortis en DVD :
"Les Eblouis" de Sarah Suco
"Alice et le maire" de Nicolas Pariser
"Noura" de Hinde Boujemaa

Lecture avec :

"Banditi" de Antoine Albertini
"Champ de tir" de Linwood Barclay
"Chasseurs et collectionneurs" de Matt Suddain
"Les cents derniers jours d'Hitler" de Jean Lopez
"Les plumes du pouvoir" de Michaël Moreau
"Nefertari dream" de Xavier-Marie Bonnot
et toujours :
"Confession téméraire" de Anita Pittoni
"L'âne mort" de Chawki Amari
"L'archipel des larmes" de Camilla Grebe
"Riposte" de David Albertyn
"Temps noirs" de Thomas Mullen
"Toute la violence des hommes" de Paul Colize
"Une île sur la Volga" de Iwan Lépingle

Froggeek's Delight :

"Shadow, le cloud computing", retour d'expérience de l'utisation d'un PC dans les nuages
Une sélection de jeux pour moins vous ennuyer pendant le confinement et plus tard
"Call of Cthulhu" sur Switch, PS4, Xbox One et PC
"Call of Duty Modern warfare" sur PS4, XboxOne, PC

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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