Spectacle musical conçu et interprété par Myriam Grélard dans une mise en scène de François Cracosky.

C’est par l’enfance du petit Lucien Ginsburg, le vrai nom de Serge, que démarre cette évocation qui relate avec précision les différentes étapes de son parcours, le tout raconté par sa sœur jumelle, personnage fictif évidemment, crée par Myriam Grélard pour rentrer au plus près de l’intimité de l’artiste.

On est conquis par la sincérité de la comédienne qui délivre ce très beau texte, bien documenté, avec un bon équilibre d’extraits musicaux, de documents d’époques (photo ou audio) et de passages marquants de la vie du chanteur. Transmis avec justesse, cet hommage à Serge Gainsbourg est certainement un des meilleurs qui aient été faits.

Dirigée avec précision par François Cracoski pour évoluer sur un petit espace sans perdre le spectateur à aucun moment grâce à des changements à vue fluides et précis, Myriam Grélard réussit la performance de faire revivre sans forcer le trait, avec peu de costumes ou d’accessoires tout l’entourage du grand Serge, de Jane à Charlotte.

Au plus près de son être intérieur, "Gainsbourg forever - Gueule d’amour " est un très bel hommage, éminemment respectueux et particulièrement émouvant.