Quand on écoute ce disque pour la première fois, on ne s’imagine pas une seule seconde qu’il puisse avoir été enregistré dans une vieille maison en Picardie. La globalisation musicale est passée par là. Alors on oublie les vastes plaines picardes et on pense à celles de l’Amérique et on se laisse prendre au jeu de ces belles chansons.
Quiet Dan est un jeune musicien né en Israël de parents cinéastes. Après des séjours à New-York où il s’approprie une certaine culture américaine (Bob Dylan, le grunge, Leadbelly ou Lightnin’ Hopkins...), il décide de s’installer à Paris et en profite pour étudier le jazz au conservatoire national de Paris. Sa guitare, il la promène vers la chanson française, le jazz, le blues, le folk ou le rock travaillant avec des artistes comme Lise Martin, Cory Seznec, Aske Jacoby, Fiona Monbet ou Patrice Caratini.
Quiet Dan qui pensait être passé à côté d’une carrière de compositeur est rattrapé par le virus de l’écriture. Le résultat est une musique très imprégnée de la culture Américaine, prenante, intense et profondément mélodique, forcément très guitaristique mais avec des touches d’électro savamment dosées. Belle parce que plutôt finement écrite et jouée, et parce qu’allant frayer vers des terres arides.
Ce bel été indien se termine sur des orages, du tonnerre et des inondations terribles. Décidément 2020 ne nous épargne rien. Dans l'espoir de jours meilleurs et se faire plaisir au milieu de tout cela, voici notre sélection culturelle de la semaine.