Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Le Gros diamant du Prince Ludwig
Théâtre Le Palace  (Paris)  août 2018

Comédie d'Henry Lewis, Jonathan Sayer et Henry Shields, mise en scène de Gwen Aduh, avec Jean-Baptiste Artigas, Aurélie de Cazanove, Pierre Dumur, Lionel Fernandez, Stephan Imparato, Jean-Marie Lecoq, Nicolas Reynaud, Mathilde Ripley, Pascal Provost et les musiciens, Julien Pouletaud et Aidje Tafial.

Sous un titre plus évocateur par son vrai-faux double sens que l'original, "The comedy about a bank robbery", la Compagnie des Femmes à Barbe a le nez fin et fait mouche avec "Le Gros diamant du Prince Ludwig" récompensé par le Molière de la meilleure comédie 2018.

Après "Les Faux British", moliérisé en 2016 et toujours à l'affiche, Gwen Aduh et Miren Pradier proposent une adaptation survitaminée d'une comédie parodique puisée à nouveau dans le même répertoire.

Celui du jeune trio britannique formé par Henry Lewis, Jonathan Sayer et Henry Shield qui connaît les classiques du comique loufoque, de ses aînés anglo-saxons du sextet des Monthy Python au ZAZ (David Zucker, Jerry Abrahams et Jerry Zucker) signataire de la série cinématographique du "The Naked Gun" connue hexagonalement sous le titre "Y a-t-il un flic pour...?".

Située dans les années 1950 avec une iconographique "Happy Days" et composée de personnages archétypaux traités avec une potacherie assumée, la partition, instillée de références cinématographiques contemporaines, décline toutes les formes du comique dans un empilement de gags à gogo et hybride les codes du slapstick du cinéma burlesque américain, de la satire des comics, et du théâtre de boulevard avec les portes qui claquent.

La mise en scène survitaminée de Gwen Aduh sur un rythme qui, s'il commence mid-tempo, va crescendo pour s'emballer dans des scènes d'anthologie dont la primeur est laissée au spectateur, relève le défi de l'annonce promettant "une pièce où on s’aime comme dans "Chantons sous la pluie", on frémit comme chez Tarantino, on retient son souffle comme dans "Ocean’s Eleven" et on rit comme chez les Marx Brothers".

Et il dirige une épatante brochette de comédiens qui jouent avec brio le jeu - et le sur-jeu - qui ressort souvent à de la haute voltige, et ce même dans son sens propre, pour narrer cet abracadabrante aventure à rebondissements.

Soit un braqueur beau gosse (Lionel Fernandez) qui s'échappe de prison avec l'aide d'un maton dévoyé (Nicolas Raynaud aux mimiques de personnage de cartoon) pour voler le diamant qu'un prince hongrois a déposé dans la succursale de la City Bank de Minnéapolis avec la complicité sa girl-friend (Mathilde Ripley manière pin-up gourde mais néanmoins arnaqueuse) qui n'est autre que la fille de son directeur (Jean-Marie Lecoq).

Colérique, celui-ci tyrannise son personnel dont son souffre-douleur patenté (l'homme-caoutchouc Pierre Dumur) sans cependant impressionner sa gironde guichetière (Aurélie de Cazanove façon Marilyn quadra nymphomane également au chant) mère d'un jeune pickpocket (Pascal Provost) qui en pince pour la jeune fille précitée.

Un policier esbroufeur (Stephan Imparato) quasi homonyme de l'interprète du Walker Texas Ranger et une formation de musiciens-chanteurs Jean-Baptiste Artigas (clavier), Julien Pouletaud (contrebasse) et Aidje Tafial (batterie) qui fait aussi efficacement l'acteur, complètent une line-up survoltée et émérite pour un hilarant et fédérateur divertissement.

 

MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 2 août 2020 : Une petite pause s'impose

Le mois d'août arrive. Sans les festivals, l'actualité culturelle sera plus calme mais nous serons toujours là pour vous tenir compagnie chaque semaine notamment sur Twitch. Commençons par le replay de la Mare Aux Grenouilles #8 (la prochaine sera le 29 août) et bien entendu le sommaire habituel.

Du côté de la musique :

"Pain olympics" de Crack Cloud
"Waiting room" de We Hate You Please Die
"Surprends-moi" de Cheyenne
"Nina Simone 1/2" le mix numéro 20 de Listen in Bed
Interview de Bruno Piszczorowicz autour de son livre "L'ère Metal"
"Noshtta" de L'Eclair
"Moderne love" de Toybloid
  "Les îles" de Benoit Menut
"Echange" de Brussels Jazz Orchestra, Claire Vaillant & Pierre Drevet

Au théâtre :

chez soi avec des comédies blockbusters at home :
"Lady Oscar" de Guillaume Mélanie
"La vie de chantier" de Dany Boon
"Post-it" de Carole Greep
"Mon meilleur copain" de Eric Assous
"L'ex-femme de ma vie" de Josiane Balasko
"Un point c'est tout" de Laurent Baffie
et de l'eclectisme lyrique avec :
"L'Ange de feu" de Serge Prokofiev revisité par Mariusz Trelinski
les antipodes stylistiques avec "L'Enfant et les Sortilèges" de Maurice Ravel par James Bonas et "Dracula, l'amour plus fort que la mort" de Kamel Ouali
et le concert Hip-Hop Symphonique avec des figures du rap et l'Orchestre Philharmonique de Radio France

Expositions :

en virtuel :
"Warhol" à la Tate Modern de Londres Exhibition Tour avec l'exhibition tour par les commissaires et et 12 focus
"Plein air - De Corot à Monet" au Musée des impressionnismes de Giverny
avec l'audioguide illustré ainsi qu'une approche en douze focus
en real life :
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières

Cinéma :

en salle :
du vintage avec la version restaurée de "Quelle joie de vivre" de René Clément
un documentaire "Dawson City : le temps suspendu" de Bill Morrison
des films récents dans son salon :
"Hauts les coeurs !" de Solveig Anspach
"La Famille Wolberg" de Axelle Ropert
"Pieds nus sur des limaces" de Fabienne Berthaud
"Le Voyage aux Pyrénées" de Jean-Marie Larrieu et Arnaud Larrieu
"Dans Paris" de Christophe Honoré
"La promesse" de Luc et Jean-Pierre Dardenne

Lecture avec :

"Nous avons les mains rouges" de Jean Meckert
"Il était deux fois" de Franck Thilliez
"La goûteue d'Hitler" de Rosella Postorino
et toujours :
Interview de Bruno Piszczorowicz autour de son livre "L'ère Metal"
"Fleishman a des ennuis" de Taffy Brodesser-Akner
"Summer mélodie" de David Nicholls
"La Chine d'en bas" de Liao Yiwu
"La nuit d'avant" de Wendy Walker
"Isabelle, l'après midi" de Douglas Kennedy
"Les ombres de la toile" de Chris Brookmyre
"Oeuvres complètes II" de Roberto Bolano
"Un été norvégien" de Einar Mar Gudmundsson

Froggeek's Delight :

Toute la semaine des directs jeux vidéo, talk show culturel, concerts en direct sur la FROGGY'S TV

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=