L’heure du premier album de Pauline Drand est enfin arrivée. Repérée durant un tremplin de France Inter lors de la sortie de son double EP, Pauline Drand s’est rapidement imposée comme la nouvelle voix du folk urbain et lumineux. Après avoir de nombreuses premières parties d’artistes comme Benjamin Biolay ou Maissiat, elle nous propose un album, Faits bleus, produit par Lo Brifo, multi instrumentiste et producteur éclectique.
Sous la forme de chansons construites sur une trame guitare-voix, le disque mêle l’élégance d’une Francoise Hardy pleine de mélancolie. Sa voix fragile traduit des textes qui racontent des fêlures à la fois intimes et universelles. Les douze titres s’écoutent avec plaisir et on se laisse bercer par les superbes cordes aux arrangements somptueux. Le piano est aussi présent sur certains titres donnant parfois une dimension jazzy à certains titres.
Ces morceaux respirent le vécu, par elle comme pour nous. Ses textes nous touchent et l’on se surprend parfois à les écouter attentivement, parfois deux fois de suite pour mieux réaliser qu’elle nous parle, tout en nous envoûtant.
Pauline Drand a l’avenir devant elle, son premier album nous le prouve. Elle fait partie de ces artistes qui dégagent de vives émotions dès les premières minutes d’écoute. Elle possède déjà son univers, fait de grâce et de beauté et on adore s’y engouffrer.
Faits bleus est donc un superbe album, que je vous invite fortement à découvrir.
Alors que la mairie de Saint Ouen a décidé de la fermeture de la salle mythique Mains d'Oeuvres, il est plus que jamais nécessaire de se mobiliser pour la culture. Alors on continue de notre côté avec beaucoup de musique, la fin de la session de Orouni, des tas de livres, du théâtre pour tous les goûts, des expos et plein d'autres choses (mais rien sur Dupont de Ligonnès). C'est parti.