Weapons Of Mass Percussion (W.O.M.P)
(At(h)ome) octobre 2018
Oh pétard ! Vous croyez que je peux en emprunter un ou deux pour me défendre ? Du cuir, des chaînes et des barbes. Ambiance raclures de bitume et crissements de béton. Ça sent le dark à pleine tronche les amis. Nom de code W.O.M.P, Weapons Of Mass Percussion made à multi mains by Les Tambours du Bronx.
Furieux français réunis autour d’un massif big bang, percussions infernales nées dans la Nièvre en 1987, premières parties de Korn ou Metallica, ils reviennent en force, en tapant fort et growlant dur. Autour du brasier, vous trouverez Franky Costanza, Stéphane Burlez, Reuno Wangerlez, Arco Trauma et les Tambours du Bronx of course. Et moi aussi, ces jours où la lune est rousse et les effluves ardents… Et vous aussi, ces nuits où les loups sortent et les bergères les pourchassent.
Et ils ne se moquent pas du monde. Vingt titres taillés à la serpe, aux sonorités industrielles et tribales, forgées pour la scène avec le souffle d’Héphaïstos. Malheur à ceux qui oseraient croire que W.O.M.P ne serait qu’une banale anarchie. "Il faut porter en soi un chaos suffisant pour pouvoir mettre au monde une étoile" disait Nietzsche.
Les Tambours du Bronx sont de "de l’ordre des sales gueules, rejoins-nous dans la lumière, imprévisibles et primaires" ("L’un des nôtres"). Ils affutent les angles de la chanson et reprennent requiem pour un con, ajoutent des riffs et tutoient le chaos d’où naissent les éclats lumineux de la lucidité.
Ils ont la grâce bestiale du cerveau reptilien, celui qui calcule sa trajectoire et comprend les battements du temps. Un demi-cercle de tonneaux métalliques, de furieux personnages armés de mailloches, et des percussions à réveiller Titan du fond de sa grotte. Le show est grandiose, puissant et plus musical qu’à ses débuts. Des sons électroniques, des claviers, des cordes et du chant s’ajoutent aux collaborations, faisant tourner le groupe aux quatre coins du monde.
Animal et mécanique, Weapons Of Mass Percussion a le pouvoir suprême de la mise en transe du plus monocellulaire des mollusques. Les Tambours du Bronx cultivent le métal comme d’autres les tomates, à grand coups de gourdin sur des Monostress de 225 litres. Guerriers du rock, en garde !