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Peter Yates  octobre 2018

Réalisé par Peter Yates. Etats Unis. Drame. 1h 40 (Sortie le 31 octobre 2018 ? 1ère sortie 13 juillet 1979). Avec Dennis Christopher, Dennis Quaid, Daniel Stern, Jackie Earle Haley, Paul Doole, Barbara Barrie, Evelyn Stoller, Robyn Douglas, Hart Bochne, J. Sole, Amy Wright et John Ashton.

Sorti en 1979, sous le titre "La Bande des quatre", "Breaking Away" de Peter Yates était passé inaperçu. Quarante ans après, le film qui avait pourtant reçu un accueil critique très favorable aux États-Unis et obtenu quelques distinctions qui comptent, devrait enfin convaincre en France et trouver son public.

Coincé entre les film de teenagers "à l'ancienne", comme "American Graffiti" et les films du renouveau du genre comme "American Pie", "Breaking Away" avait l'originalité de s'intéresser à ceux qui restaient à quai alors que les études universitaires se profilaient. Car pour la plupart des fils de prolétaires, les années fac étaient du temps perdu et ils devaient vite marcher dans leur pas de leurs aînés et travailler à l'usine dominante du coin.

C'est le non-choix qui est proposé aux quatre vitelloni du film de Peter Yates. Alors que la petite ville dans laquelle ils vivent possèdent un campus chic où les fils de bien-nés de l'État vont faire leurs études, eux sont promis pour la plupart à devenir des "tailleurs", c'est-à-dire à rejoindre les carrières de pierre et les usines qui les transforment qui fleurissent dans la région.

"Breaking Away" de Peter Yates étonne d'emblée car le film préfère s'intéresser à ses "fils de prolo" mal habillés et mal embouchés plutôt qu'aux jeunes gens sans problème qui fréquentent la fac.

Il se distingue encore car Dennis Christopher, le personnage le plus emblématique du quatuor est un fan de vélo, qui se prend pour un champion italien et qui est d'ailleurs très doué pour ce sport.

Il est aussi celui qui pourrait rejoindre "l'autre camp" car son père, jadis ouvrier tailleur comme les autres, s'en "est sorti" en devenant vendeur de voitures et qu'il a par conséquent, sociologiquement du moins, fait le pas pour que son fils quitte la classe ouvrière...

On connaissait Peter Yates principalement pour "Bullitt", ce film culte où Steve McQueen conduit des voitures mythiques, il faudra maintenant se souvenir qu'il avait aussi fait un film où le vélo jouait un rôle majeur.

Servi par un quatuor de jeunes acteurs qui, sans être forcément des vedettes, allaient tous faire d'honorables carrières qui se poursuivent encore aujourd'hui, "Breaking Away" est un film à l'intrigue foisonnante, dressant en quelques scènes le portrait de nombreux personnages, comme par exemple les parents de Dennis Christopher, interprétés par un grand second rôle du cinéma américain, Paul Dooley, et par Barbara Barrie, ex-prix d'interprétation à Cannes en 1964 pour "One Potato, two potatoes" de Larry Peerce.

Ne niant que la "lutte des classes" existe aux Etats-Uns, même si on la croit amortie par le consumérisme et le "rêve américain", "Breaking Away" de Peter Yates est un film finalement assez singulier. On comprend très bien pourquoi les films de collège qui ont pullulé dix ans après, eux, ne montraient que des établissements sans problème de la bonne bourgeoisie où les élèves n'avaient que des pulsions sexuelles à étancher.

En découvrant cette "Bande des quatre" pas très semblable à celle de Madame Mao ni à celle de Jacques Rivette, le cinéphile français aura la chance de voir un des meilleurs films étasuniens de la décennie 1970-1980.

Il pourra également se souvenir que Peter Yates, cinéaste britannique qui avait commencé en tournant des épisodes du "Saint" avec Roger Moore et de "Destination Danger" avec Patrick McGooham, a réalisé une vingtaine de films dont certains mériteraient aussi de ressortir sur les grands écrans ou d'être réédités en DVD.

 

Philippe Person         
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# 17 mai 2020 : le joli mois de mai

Après tout ce temps confiné, l'impression d'une liberté quasi retrouvée n'a d'égale que la prudence avec laquelle il faut aborder ses semblables. En attendant des jours meilleurs, voici de quoi se mettre du baume au coeur avec notre petite sélection culturelle hebdomadaire.

Du côté de la musique :

"Chante-nuit" de Facteurs Chevaux
"9 songs" de Pierre
"Sex education" de Ezra Furman
"Cage meet Satie" de Anne de Fornel et Jay Gottlieb
Interview de Batist & the 73' réalisé à l'occasion de son live Twitch dont des extraits accompagnent cette entretien
"Hundred fifty roses" de Dune & Crayon
"F.A. Cult" de Hermetic Delight
"Love is everywhere" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Hum-Ma" de Les Enfants d'Icare
"Spirals" de Sébastien Forrestier
et toujours :
"Soir paien" de Alexis Kossenko, Anna Reinhold & Emmanuel Olivier
Interview de Morgane Imbeaud accompagnée d'une belle session acoustique
"Enrique Granados : Oeuvres pour piano" de Myriam Barbaux-Cohen
"For their love" de Other Lives
"Schubert, sonates pour piano D.845 & D.850" de Philippe Cassard
"Nothing is never over" de The Eternal Youth

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Cléopâtre in love"
"Affordable Solution for Better Living"
"Queen Blood"
"One night with Holly Woodlawn"
du des classiques revisistés :
"Antigone"
"La Dame de chez Maxim"
des comédies de moeurs:
"La garçonnière"

"Deux hommes tous nus"
du boulevard :
"Panique au Plaza"

"Grosse chaleur"
"Oscar"
du côté des humoristes :
"Shirley & Dino à Marigny"
"Philippe Lelièvre - Givré !"
Au Théâtre ce soir :
"Trois partout"
"Quand épousez-vous ma femme ?"
"J'y suis, j’y reste"
et une échappée opératique de classiques recontextualisés :
"Madame Butterfly" de Puccini
Pelléas et Mélissande" de Debussy

Expositions :

voir et revoir:
la récente exposition "Le Rêveur de la forêt " du Musée Zadkine en vidéo et avec les images commentées sur le site du musee
et la rétrospective "Christian Dior - Couturier du rêve" qui s'est tenue au Musée des Arts Décoratifs avec une visite-reportage réalisée par Benjamin Wu assortie des commentaires des commissaires
sillonner l'Hexagone en direction de l'exposition"Balenciaga, Magicien de la Dentelle" à la Cité de la Dentelle et de la Mode à Calais et du Musée La Piscine de Roubaix
partir ensuite pour l'Europe :
au Pays-Bas avec le Musée Van Gogh à Amsterdam et la visite virtuelle de chacun des quatre niveaux de monstration
puis au Danemark au Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague
et encore plus loin en Turquie au Pera Museum d'Istanbul
et en Corée du Sud pour explorer en 6 étapes le National Museum of Modern and Contemporary Art
enfin revenir à Paris au Musée du Louvre avec les visites commentées par les commissaires des expositions "Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" et "Un rêve d'Italie, la collection Campana"
et finir en musique avec un revival musical avec l'exposition en ligne "Mai 68 - De la révolte à la légende" au Musée de la Sacem

Cinéma at home avec :

voir ou revoir :
de la romance avec "Coup de foudre au Caire"
de la comédie musicale hollywoodienne avec "Mariage royal" de Stanley Donen
de la comédie dramatique avec "Coffee and Cigarettes" de Jim Jarmush
du policier avec "Jeff" de Jean Herman
du thriller avec "Volte face" de John Woo
du western avec "Mon nom est personne" de Tonino Valerii et Sergio Leone
du fantastique avec "La femme aux bottes rouges" de Juan Luis Bunuel
de la comédie avec :
"Absolument Fabuleux" de Gabrieh Aghion
"Cash Express" de Jerry Zucker
au Ciné Club avec des films des années 50 :
"Topaze" de Marcel Pagnol
"Sacré jeunesse" d'André Berthomieu
"Vous n'avez rien à délarer ?" de Clément Duhour
une curiosité avec "Le Père Noël contre les Martiens" de Nicholas Webster
et une rareté avec "L'invincible Kid du Kung Fu" de Eddie Niccart

Lecture avec :

"Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens
"Les lumières de Tel Aviv" de Alexandra Schwartzbrod
et toujours :
"Faites moi plaisir" de Mary Gaitskill
"La chaîne" de Adrian McKinty
"Incident au fond de la galaxie" de Etgar Keret

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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