En ce doux mois d’octobre, l’immense Haruki Murakami est de retour et c’est déjà un évènement tant cet auteur à l’écriture onirique fascine de nombreux lecteurs. Kafka sur le rivage, la trilogie 1Q84, La ballade de l’impossible, l’œuvre de Murakami est immense et il est tous les ans pressenti pour obtenir le prix Nobel de littérature.
Toujours publié aux éditions Belfond, c’est un ouvrage en deux tomes qu’il nous propose, Le Meurtre du Commandeur. Je viens de terminer le premier livre, Une idée apparaît et je me lance dans le second, qui sera chroniqué la semaine prochaine. Avec ce Livre 1, les fans de Murakami retrouveront donc l’univers si particulier de l’auteur et son écriture onirique toujours aussi fascinante.
Une maison en pleine montagne, isolée, livrée à la nature, aux bruits de la pluie et des insectes, la nuit. Dans cette maison, des livres et des disques. Et un narrateur. Un peintre.
Cette maison appartient à un artiste de génie qui a vécu à Vienne et qui, de retour au Japon, s’est mis à peindre des tableaux Nihonga, une technique de peinture particulière japonaise. Son nom, Tomohiko Amada. Il a 92 ans, il est sénile, il vit à l’hôpital.
Cette maison, le narrateur y a trouvé refuge après un mois d’errance à travers le Japon, quand sa femme lui a annoncé qu’elle voulait divorcer. Dans le grenier, il découvre un tableau d’une grande violence, le meurtre d’un vieillard, comme tiré du Dom Giovanni de Mozart. C’est le meurtre du commandeur. Cette peinture obsède le narrateur et des choses étranges se produisent, comme si un autre monde s’était entrouvert.
Une fois encore, l’auteur Japonais nous livre un ouvrage incroyable avec une histoire étrange comme seul lui est capable de les imaginer. Son univers onirique nous embarque dès les premières pages et sa narration si particulière est un pur bonheur. On retrouve les thèmes chers à l’auteur japonais avec la création, l’amour, la solitude, la recherche du bonheur et la fragilité humaine. Et comme pour sa trilogie 1Q84, l’histoire navigue entre réalisme et fantastique.
Alors voilà, la lecture de ce premier tome, qui n’est pas forcément très simple à chroniquer tant cela foisonne à l’intérieur de cet ouvrage, et comme toujours avec Murakami, nous donne une terrible envie de nous plonger dans le second livre.
C’est évidemment ce que je viens de faire, lecture en cours donc avec une chronique qui devrait arriver très vite, le temps de digérer ces deux immenses ouvrages. |