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Musée des Arts Décoratifs  (Paris)  octobre 2018

Le Musée des Arts Décoratifs présente la première rétrospective en France consacrée à l'architecte et designer italien Gio Ponti considéré comme l'un des acteurs majeurs de l'architecture novatrice de l'après-guerre, l'inventeur de la discipline de l'architecture d'intérieur et fondateur de la célèbre et pérenne revue Domus.

Pour "Tutto Ponti - Gio Ponti archi-designer" Les commissaires Olivier Gabet et Dominique Forest, respectivement directeur et conservatrice en chef du département moderne et contemporain dudit musée, Sophie Bouilhet-Dumas, du Studio Bouilhet-Dumas, Salvatore Licitra, directeur de Gio Ponti Archives, et Chiara Spangaro, historienne d'art, ont sélectionné plus de quatre centaines de pièces pour retracer six décennies d'une prolifique carrière pluridisciplinaire.

Elle est scénographié par l’Agence Wilmotte & Associés avec la collaboration du graphiste Italo Lupi qui érige l'espace muséal, en l'occurrence la Grande nef du musée, en monument dédié avec une cimaise qui reprend les fenêtres hexagonales de la façade de la cathédrale de Tarente érigée dans les années 1960.

Gio Ponti : entre tradition et modernité, de l'artisanat d'art au design industriel et de l’infiniment petit à à l’infiniment grand.

Avec une sélection de 500 pièces, dont de nombreuses inédites, et selon la configuration de l'espace muséal, la monstration se développe en trois volets en commençant donc par le choeur de la Grande Nef avec les dessins, maquettes, photographies et films d'époque afférents aux grandes édifications architecturales de Gio Ponti et un panorama de sa publication Domus destinée à la promotion et la diffusion du désign italien.

Soient une centaine dans plus d'une dizaine de pays dont la moitié dans sa ville natale de Milan où il édifie avec le Tour Pirelli le premier gratte-ciel italien et le projet non retenu présenté pour le réaménagement des Halles de Paris, qui attestent de son style syncrétique.

Pour ces bâtiments qui vont du style néo-palladien de l'Université de Padoue au Novecento revisité pour l’immeuble Borletti puis au moderniste rationaliste des années 1930 dont Gio Ponti conçoit également un mobilier fonctionnel sur mesure.

En matière d'architecture d'intérieur, son dogme se décline en deux fondamentaux - un art de vivre et une conception de design total qui se traduisent par la légèreté des volumes et de la finesse de la ligne en sculptant la lumière et en osant la couleur.

Il le déploie tant les bâtiments de prestige tel le Palazzo del Bo, siège de l'Université de Padoue, dans lequel des fresques d'inspiration néo-classiques voisinent avec le mobilier moderne, que des hôtels de luxe comme le Parco dei Principi à Sorrente et les demeures privées d'exception à l'instar de la célèbre Villa Planchart à Caracas.

Ainsi la Galerie Rivoli est-elle ordonnée en "period-rooms" avec la reconstitution de quelques uns des réalisations emblématiques du style Ponti qui investit tout l'espace du sol au plafond avec parfois des points d'orgue coloré tels les variations sur le bleu, le fameux "Bleu Ponti", sa couleur fétiche.

Ce bleu s'inspire d'une des couleurs qui, avec le jaune, caractérise la majolique dont le décor était peint sur un émail bleu, la faïence de l'époque de la Renaissance, source d'inspiration récurrente de Gio Ponti.

Celle-ci se retrouve dans le domaine des arts appliqués dans lequel s'est illustré Gio Ponti considéré comme "le Parrain du design italien", peut-être moins connu du grand public que ses cadets, compatriotes et homologues, "le pape de l'anti-design" Ettore Sottsass avec son audace graphique et "le créateur de rêves" Piero Forsanetti avec son baroque décoratif

La galerie côté Tuileries est consacrée aux arts appliqués avec les créations ressortant au design "Made in Italy" du fonctionnel au décoratif avec objets d'art, mobilier, luminaires et arts de la table qui, là encore, attestent d'un éclectisme stylistique.

D'une part, le néo-classissisme sous influence de la Renaissance italienne ("Urne "La passagietta archeologica", "La mano della fattucchiera", l'assiette "Donatella", "La Conversazione Classica", "Vaso delle donne e della architteture").

D'autre part, l'épure art déco avec la théière "Aero", la machine à café aérodynamique "La Cornuta" ou les formes confectionnées pour l'orfèvre Lino Sabattini

Gio Ponti a régulièrement travaillé avec les artisans d'excellence de son temps, Venini, le maître du verre à Murano, la grande maison parisienne Christofle et la manufacture de porcelaine Richard Ginori dont il a assuré la direction artistique auxquels il a apporté le souffle d'une modernité qui résonne encore avec les aspirations et goûts contemporains.

Le visiteur passionné pourra utilement consulter le site officiel Gio Ponti Archives qui permet également d'acquérir certaines pièces rééditées.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Musée des Arts Décoratifs

Crédits photos : MM
avec l'aimable autorisation du Musée des Arts Décoratifs


MM         
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# 7 juillet 2019 : Menu fraîcheur

On se balade entre soleil caniculaire et orages dévastateurs de festival en festival mais pas que. Au programme de la semaine, de la musique, des livres, du théâtre et du cinéma. C'est parti.

Du côté de la musique :

"Lung bread for daddy" de Du Blonde
Festival de Beauregard #11 avec MNNQNS, Gossip, Fatboy Slim entre autres
"Orgue" de Guero
Hellfest #14 avec No one is innocent, Gojira, Kiss, Cannibal Corpse, Sister of Mercy et pas mal d'autres
"L'envoutante" de L'Envoûtante
"Uncovered Queens of the Stone Age, The lost EP" de Olivier Libaux
"Praeludio" de Patrick Langot
"Carnet de voyage, livre 1 : Beethoven Cras" de Quatuor Midi Minuit
"The twin souls" de The Twins Souls
et toujours :
"Home" de Florian Wielgosik
"Brahms, Intermezzi, Rhapsodies" de François Chaplin
"Espèces menacées" des Fatals Picards
"Zones" de Lillian Gordis
"Chanteuse de guerre" de Mathilde Fernandez
"Cinematic" de Onyx & The Red Lips
"Intermezzo" de Sarah Lancman & Giovanni Mirabassi
"Tu me captures" de Acide Adore
"Ceylon" de Ceylon
"Door to door" de Emma Sand

Au théâtre :

la chronique des spectacles à l'affiche parisienne en juillet
et la chronique des spectacles programmés au Festival Off d'Avignon

Expositions à domicile avec, en ligne, les nouveautés du Musée de la Sacem :
"Le Heavy Metal français"
"Les Petites histoires des Chansons coquines"

Cinéma :

"Inna de Yard" de Peter Webber
la chronique des sorties de juin
et la chronique des sorties de juillet

Lecture avec :

"Entrer dans l'arène en même temps que l'orage" de Danny Denton
"Et tout sera silence" de Michel Moatti
"Je te donne" de Baptiste Beaulieu, Agnèes Ledig, Laurent Seksik, Martin Winckler
"Le dernier thriller norvégien" de Luc Chomarat
"Néron" de Catherine Salles
et toujours :
"Il était une fois mon meurtre" de Emily Koch
"Juste avant de mourir" de S.K. Tremayne
"L'homme de Constantinople" de J.R. dos Santos
"Seul avec la nuit" de Christian Blanchard
"Tangerine" de Christine Mangan

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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