Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Love, Love, Love
Théâtre de Belleville  (Paris)  décembre 2018

Comédie dramatique de Mike Bartlett, mise en scène de Nora Granovsky, avec Emile Falk-Blin, Jeanne Lepers, Bertrand Poncet et Juliette Savary.

Que sont les idéaux de la génération 68 devenus ? Quel est l’héritage de cette jeunesse Peace & Love et en quoi nous aide-t-elle à mieux comprendre notre monde actuel ? Comment se construit-on en rupture avec ses parents quand ceux-ci se comportent comme d’éternels adolescents ?

C’est en suivant pendant près de 50 ans un couple de baby boomer et ses enfants, à 3 moments clefs de leur histoire correspondant aux 3 actes de sa pièce que Mike Bartlett tente dans "Love, Love, Love" de répondre à sa manière toute britannique à ces épineuses questions : avec humour mais sans concession et sans se départir d’un cynisme qui verse parfois dans la critique acerbe voire désenchantée, le tout rythmé par la musique.

Car la musique dans "Love, Love, Love" joue un rôle primordial, illustrant à chaque tableau mieux que mille mots l’état d’esprit d’une époque, portant en quelques notes et accords l’essence même d’une génération.

La pièce s’ouvre en 1967 dans une collocation enfumée du Swinging London où deux frères, Kenneth et Henri, attendent une jeune fille, Sandra, en écoutant les Beatles. Quelques joints et envolées lyriques pseudo-philosophiques plus tard, Sandra et Kenneth s’amourachent l’un de l’autre. La vie leur tend les bras, tout semble possible.

1990, fin de l’ère Thatcher, autre lieu autre ambiance. La pop rock sucrée a cédé le pas au grunge, beaucoup plus en phase avec le contexte social. Kenneth et Sandra sont les parents névrosés de deux adolescents en pleine puberté, Rose et Jamie, et se déchirent dans leur pavillon d’une petite ville dortoir sur fond d’alcool mondain et d’adultère mesquin, sans vraiment se soucier de l’impact que cela peut avoir sur leurs enfants.

Leur jeunesse libertaire n’aurait-elle accouchée que d’une souris nombriliste ?2011, l’heure des bilans et de la solitude hyperconnectée, où l’on inonde les réseaux sociaux de selfie et où la musique électronique se vit en transe et seul.

Rose 40 ans, dépressive chronique, convoque toute la petite famille dans la maison de campagne de son père qui y vit avec Jamie, jamais totalement remis du divorce de ses parents et devenu un garçon sensible voire lunaire. Il est temps pour Kenneth et Sandra d’enfin rendre des comptes. Mais chaque génération ne se construit-elle pas dans le reniement de la précédente ?

La mise en scène de Nora Granovsky, en jouant l’onirisme plus que le réalisme par quelques détails scénographique, réalisés par Pierre Nouvel, particulièrement bien trouvés (fond en verre fumé permettant de jouer sur deux niveaux de profondeur et sur sa transparence troublée, projections vidéo, effets de lumières de Fabien Sanchez et sonores de Antoine Pesle, permet au spectacle de dépasser le simple drame familial et lui offre une dimension sociétale qui ouvre la réflexion et apporte une toute autre dimension.

Les transitions musicales et visuelles permettent d’installer habilement le spectateur dans une époque et un état d’esprit tout en maintenant une certaine fluidité que les changements de décors dans le noir auraient pu facilement casser.

La distribution resserrée est l’autre atout de ce spectacle. Si Bertrand Poncet a du mal à être convainquant en Kenneth de 19 ans, il est par contre assez bluffant en père de famille dépassé et en retraité bon teint bon œil tandis que sa partenaire et complice, Jeanne Lepers, interprète une Sandra toujours au bord de la crise de nerf mais qui peut être tout à la fois odieuse et hilarante.

Le choix de ne pas les grimer alors qu’ils avancent en âge questionne très justement leurs comportements d’éternels adolescents et est donc plutôt bien vu. Juliette Savary est d’une grande justesse en adolescente ingrate puis jeune femme désabusée tandis qu’Emile Falk-Blin incarne parfaitement un Jamie pré-adolescent je-m’en-foutiste devenu jeune homme neurasthénique.

Un spectacle qui sait être un bon divertissement au service d’une vraie réflexion. Le genre de pièce dont on discute à la sortie en famille ou entre amis.

 

Cécile B.B.         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 21 juin 2020 : la Fête de la Musique Sanson

Cette année, pas vraiment de Fête de la Musique, juste un exercice imposé par le gouvernement de faire chanter un titre de Véronique Sanson à tous les musiciens (non nous ne sommes pas en Corée du Nord). De notre côté nous avons réalisé notre 3ème numéro de la Mare Aux Grenouilles à revoir ici. Pour le reste voici le sommaire.

Du côté de la musique :

"As found" de Fugu
"Désordres" de Austyn
"Anda Lutz" de Cie Guillaume Lopez
"A l'instinct A l'instant" de Daniel Jea
"Cérébro dancing" de Epilexique
"Cobra" de François Club
"Coquette" de Hailey Tuck
"Springtime with no harm" épisode 18 des mixes de Listen In Bed
"Fanfare XP, volume 2" de Magic Malik
"Avec son frère" de Volo
"Safeplace" de Yadam
et toujours :
"Après le soir" de Camille Bénâtre
"Le love & le seum" de Charles-Baptiste
"New age norms 1" de Cold War Kids
Interview de Datcha Mandala autour de leur album "Hara"
"Mutations Les chimères de Clément Janequin" de Ensemble Thélème & Quatuor XASAX
"Le sismographe / Noyé" de Gontard!
"La battue" de Les Marquises
"Two Lovers" 17eme mix de Listen in Bed
"C'est la vie" de Olivier Perrot
"Knot" de The Nits
"To save what is left" de Roseland
"Parisienne" de Sarah Lancman

Au théâtre

l'actualité du spectacle vivant avec en "direct live" :
"Hedda" au Théâtre de Belleville
"Fabrice Petithuguenin - C'est compliqué" au Théâtre Le Bout
et toujours dans un fauteuil de salon avec :
des créations :
"Sales gosses" de Mihaela Michailov
"Le Bonheur (n'est pas toujours drôle)" d'après Reiner Werner Fassbinder
"Pichet Klunchun and myself" de Jérome Bel
"Le pont du Nord" de Marie Fortuit
"Invasion !" de Jonas Hassen Khemiri
"Jimmy's blues" à la Maison de la Poésie
 du classique avec Marivaux en deux versions :
Le Mariage de Figaro" par Jean-Paul Tribout
"La Folle Journée ou le Mariage de Figaro" par Rémy Barché 1ère partie - 2ème partie
Au Théâtre ce soir :
"Am Stram Gram" de André Roussin
"Des choses merveilleuses" de Claude Reichman
"Noix de coco" de Marcel Achard
et du côté des humoristes ::
"Noëlle Perna - Mado la niçoise" 1ère partie - 2ème partie
"Jérôme Commandeur se fait discret"

Expositions :

voir des expositions en "real life" avec la réouverture progtressive des musées :
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"James Tissot (1836-1902), l'ambigu moderne" et "Au pays des monstres - Léopold Chauveau"  au Musée d'Orsay
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières
"La Force du dessin - Chefs-d'oeuvre de la Collection Prat" au Petit Palais
"Esprit es-tu là ? Les peintres et les voix de l'au-delà" au Musée Maillol
"Soleils Noirs" au Louvre-Lens
la salle "Les Nymphas de Claude Monet" au Musée de l'Orangerie
"Le dessin sans réserve. Collections du Musée des Arts Décoratifs" au Musée des Arts Décoratifs
"Le 61 rue de Monceau, l’autre hôtel Camondo" au Musée Nissim de Camondo
et pour ceux qui ont vut l'exposition numérique "Gustav Klimt" à l'Atelier des Lumières à Paris,découvrir celle intitulée "Gustav Klimt, d'or et de couleurs" au nouveau site du Bassin des Lumières à Bordeaux

Cinéma at home avec :

à visionner en "home cinéma" :
des films contemporains :
"Jeune femme de Léonor Serraille
"Soul kitchen" de Fatih Ak?n
"Claire Dolan" de Lodge Kerrigan
de la comédie : "Mr et Mrs Smith" de Doug Liman
du peplum : "La charge de Syracuse" de Pietro Francisci
de l'action : "Kickboxer : Vengeance" de John Stockwell
des films cultes avec :
un western :"La Chevauchée fantastique" de John Ford
du kung fu : "A touch of zen" de King-Hu
du drame à l'indienne : "Vanaja" de Rajnesh Domalpalli
le Ciné-Club des années 60 :
"Qu'est-il arribé à Baby Jane ?" de Robert Aldrich
"Main basse sur la ville" de Francesco Rosi
"Le Tracassin ou Les Plaisirs de la ville" d'Alex Joffé
et une curiosité : "Jack Brooks, tueur de monstres" de Jon Knautz

Lecture avec :

"Le jour où Kennedy n'est pas mort" de R.J. Ellory
"Mauvaise graine" de Nicolas Jaillet
"Une immense sensation de calme" de Laurine Roux
et toujours :
"Et les vivants autour" de Barbara Abel
"L'iguane de Mona" de Michael Uras
"Mothercloud" de Rob Hart
"Trahison" de Lilja Sigurdardottir

Froggeek's Delight :

Toute la semaine des directs jeux vidéo, talk show culturel, concerts en direct sur la FROGGY'S TV

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=