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puce Michael Jackson - On the wall
Grand Palais  (Paris)  Du 23 novembre 2018 au 14 février 2019

Le Grand Palais accueille l'exposition Michael Jackson - On the Wall initiée par la National Portrait Gallery de Londres qui souhaite évoquer l’influence de Michael Jackson sur l’art contemporain.

Conçue par Nicholas Cullinan et Lucy Dahlsen, respectivement directeur et conservatrice audit musée, et Vanessa Desclaux, commissaire d'exposition et critique d'art, prenant le relais pour Paris, elle est annoncée comme révélant l'auteur-compositeur-interprète et danseur américain surnommé "The King of the Pop", mort en 2009, comme "le personnage culturel le plus représenté du monde par les artistes contemporains les plus renommés".

Produite avec la coopération du Michael Jackson Estate, elle présente les oeuvres d'une quarantaine d'artistes "interrogeant la représentation de ce mythe" et son influence sur "la constitution d’une identité africaine-américaine dans la seconde moitié du 20ème siècle" dont certaines résultent de commandes spécifiques pour cette manifestation tel le portrait "In Memory of Michael Jackson" signé par Yan Pei-Ming.

Mickael Jackson sous toutes les coutures

Michael Jackson c'est 12 albums entre trois décennies de 1972 à 2001 dont certains ont ait exploser le box office, deux tournées, le Bad World Tour en 1987 et le HIStory World Tour en 1997, parmi les plus emblématiques d'un artiste solo et une transformation physique d'un homme noir devenu blanc qui a défrayé la chronique.

La plus que centaine de pièces présentées selon un parcours chrono-thématique en huit sections - Un danseur de légende, L'avènement du Roi de la Pope, Un citoyen du monde, Le masque, Icône et Idole, Dédoublements, Citations et Hors du temps - appelle deux constats.

D'une part, exception faite des documents tels couvertures de magazines, images publicitaires, vêtements (la "Dinner jacket" de Michael Lee Bush), transferts de vidéos, les pochettes de disque customisées par Hank Willis Thomas et Graham Dolphin et la dizaine de tirages d'archives de Todd Gravy, si Michael Jackson a inspiré les vidéastes, les autres oeuvres se limitent à une quarantaine.

Ainsi les premiers à s'être intéressés, dans les années 80, à celui qu allait devenir un phénomène, outre, et manquant à l'appel, Jeff Koons et le "Michael Jackson and Bubbles" de sa série Banality montrant le chanteur en costume militaire d'opérette en compagnie de son chimpanzé, Mark Flood dont les collages "Michael" et "Michael and E.T." avec les images diffractées ou l'appariement avec le personnage de E.T. semblent rétrospectivement prémonitoires, Dawn Mellor, Keith Haring Isaac Julien ("The Other Look"), Faith Ringgold ("Who’s Bad ?") et Emma Amos ("Dancing on Air").

Et naturellement le grand iconoficateur Andy Warhol.

D'autre part, la plupart date des années 2000 et près de la moitié sont postérieures au décès de l'artiste. Ainsi la monstration est-elle introduite par un portrait équestre de Michael Jackson "réifié" par Kehinde Wiley et le "Michael Jackson Alphabet" de Donald Urquhart.

Dans les années 90, les artistes du "market art" tels Mark Ryden, le peintre des stars avec "The King of Pop" qui sert de pochette à l'album "Dangerous" en 1991 et Paul McCarthy (Untitled Michael Jackson) s'emparent de l'image du chanteur réduite à son regard qui sera décliné en masque distribué aux spectateurs du "Dangerous Tour".

Grayson Perry, actuellement à l'honneur à la Monnaie de Paris avec l'exposition monographique "Vanité, Identité, Sexualité" lui dédie le vase "Sex and Drugs and Earthenware" qui, coincé dans un angle, s'avère peu inspiré.

Quant à David LaChapelle, il matérialise en 1998 avec "An Illuminating Path" l'irrésistible ascension vers la gloire qui constituera le premier volet d'un triptyque complété après le décès de la vedette avec "The Beatification : I’ll Never Let You Part For You’re Always In My Heart" et "American Jesus: Hold Me, Carry Me Boldly" qu'il intègre au titre de "martyr des temps modernes" dans son corpus de fables bibliques contemporaines.

Dans les années 2000 alors que le meilleur était derrière lui, Michael Jackson était déjà entré dans la mythologie étasunienne et son image fait vendre et ce, d'autant plus, avec sa mort prématurée en 2009.

De nombreuses pièces sont constituées de customisation de vidéos à l'instar du travail de Dara Birnbaum avec "Michael Jackson: Four Video Stills from Unrealized Work" datant de 1987 présentée en regard de l'installation "P.Y.T.(Pretty Young thing)" signée Appau Junior Boakye-Yiadom qui, en 2009, fige une des poses significatives du chanteur en équilibre sur la pointe des pieds maintenu en apesanteur par des ballons colorés.

D'autres sont constituées de customisation de photographies, tentation à laquelle cèdent même les artistes vétérans telles Maggi Hambling qui reprend cette pose avec les fameux mocassins Florsheim en opposition avec un portrait compassionnel à partir d'une photographie prise lors du procès de 2004, Isa Genzken réalisant en 2010 la série Wind dans laquelle elle utilise son portrait par la photographe Annie Leibovitz paru dans le magazine Vogue en 1989, lui aussi absent en l'occurrence, et Lorraine O’Grady qui juxtapose les portraits de Michael Jackson et de Charles Baudelaire considérés comme "The First and Last of the Modernists".

Parmi les plasticiens notoires, David Hammons met en parallèle Michael Jackson avec les personnalités afro-américaines, le basketteur Michael Jordan et le boxeur Mike Tyson à travers les micros de "Which Mike do you want to be like…?" et Paul McCarthy reprend la figure jacksonienne en 2003 avec "Green Grey Symmetrical Michael Jackson" dans une roborative approche caricaturale à la manière koonsienne selon un dispositif de symétrie qui évoque une personnalité moins Bambi que Jekyll & Hyde.

A noter le focus sur la dimension chorégraphique avec les trois chorégraphes français, Raphaëlle Delaunay, Jérôme Bel et François Chaignaud, sollicités spécialement pour l'événement pour apporter leur contribution sous forme d'une œuvre performée diffusée sous forme de film scandnat le parcours de l’exposition.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Grand Palais

Crédits photos : MM
avec l'aimable autorisation de la RMN-Grand Palais


MM         
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# 28 juin 2020 : Nouvelle Vague ?

Le premier tour des élections municipales fut le signe du début du confinement. Espérons que ce second tour ne sera pas l'appel à un second confinement. Quoi qu'il en soit : Soyez prudents, soyez heureux et cultivez vous ! c'est parti pour le sommaire en commençant par le replay de la Mare Aux Grenouilles #4 (eh oui déjà !)

Du côté de la musique :

"Grand prix" de Benjamin Biolay
"The Beethoven collection Vol1 : Sonatas by Clementi, Hummel, Dussek and Wolfl" de Jean-Efflam Bavouzet
"Eivind Groven Symphonies N°1 & 2" de Kristiansand Symphony Orchestra sous la direction de Peter Szilvay
"L'heure bleue" de Marianne Piketty, Le Concert Idéal
"Tu rabo Par'abanico" de Marion Cousin & Kaumwald
"Veines" de Merakhaazan
"Silas" de Silas Bassa
et toujours :
"As found" de Fugu
"Désordres" de Austyn
"Anda Lutz" de Cie Guillaume Lopez
"A l'instinct A l'instant" de Daniel Jea
"Cérébro dancing" de Epilexique
"Cobra" de François Club
"Coquette" de Hailey Tuck
"Springtime with no harm" épisode 18 des mixes de Listen In Bed
"Fanfare XP, volume 2" de Magic Malik
"Avec son frère" de Volo
"Safeplace" de Yadam

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Démons" par Lorraine de Sagazan
"Misery" de William Goldman
"L'obéissance de la femme du berger "de Sergio Martínez Vila
"Migraaaants" de Matéi Visniec
"Le Remplaçant" d'Agnès Desarthe
"Portrait d'Amakoé de Souza - Salade Tomate Oignon" de et par Jean-Christophe Folly

"La Chose Commune" de David Lescot et Emmanuel Bex
de la comédie de boulevard :
"Hier est un autre jour "de Sylvain Meyniac et Jean-François Cros
"Madame Doubtfire" de Jaja Fiastri
"Le Clan des divorcées" de Alil Vardar
"A gauche en sortant de l'ascenseur" de Gérard Lauzier
du côté des humoristes :
"Mimie Mathy - J'adore papoter avec vous"
"Denis Maréchal - J'dis franchement"
dans le répertoire classique :
"Le Jeu de l'amour et du hasard" par Catherine Hiegel
"Roméo et Juliette" par Eric Ruf
Shakeaspeare :
à l'anglaise au Globe Teater : "Macbeth"
et en comédie musicale "Roméo et Juliette, de la haine à l'amour" de Gérard Presgurvic
et de l'Opéra revisité :
"La Traviata" de Verdi par Simon Stone
"Cendrillon" de Jules Massenet par David Hermann

Expositions :

en "real life" avec la réouverture progressive des musées :
"Pompéi" au Grand Palais
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières
"La Force du dessin - Chefs-d'oeuvre de la Collection Prat" au Petit Palais
"Esprit es-tu là ? Les peintres et les voix de l'au-delà" au Musée Maillol
"Le dessin sans réserve. Collections du Musée des Arts Décoratifs" au Musée des Arts Décoratifs
et en passant par la Lorraine, découvrir la Villa Majorelle œuvre de style Art nouveau.

Cinéma at home avec :

"Riens du tout" de Cédric Klapisch
"Noïse" de Henry Bean
"Sous surveillance" de Robert Redford
"La romancière" de John McKay
au Ciné-Club les années 50 :
"Un drôle de Dimanche" de Marc Allégret
"La vie à deux" de Clément Duhour
"L'homme au million ("The Million Pound Note") de Ronald Neame
des incontournables japonais :
des figures tutélaires :
"Tokyo drifter" de Seijun Suzuki
"A blind woman" de Teruo Ishii
et des plus jeunes :
"Mr Long" de Sabu
"Ichi, la femme samouraï" de Fumihiko Sori
et des raretés avec une sélection "Court metrage" :
"Le Chant du styrène" de Alain Resnais
"La chambre" de Chantal Akerman
"Pauline" de Céline Sciamma
"La traversée de l'Atlantique à la rame" de Jean-François Laguionie

Lecture avec :

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