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Aminatta Forna  (Editions Delcourt)  janvier 2019

C’est aussi la rentrée littéraire chez la toute jeune maison d’éditions Delcourt Littérature qui continue de nous proposer des livres de grande qualité, venant des quatre coins du monde. Pour ce début d’année, c’est un livre recommandé par Salman Rushdie, lui-même, que nous proposent les éditions Delcourt. Au passage, je vous invite à lire son dernier ouvrage, La maison Golden, qui est aussi une petite pépite.

C’est donc Aminatta Forna qui ouvre l’année chez Delcourt avec un très beau roman, Le paradoxe du bonheur. Aminatta Forna est née en Ecosse d’une mère écossaise et d’un père Sierra-Léonais. Elle a grandi en Sierra Leone puis en Thailande, en Iran et en Zambie. Elle est l’auteur de romans traduits dans de nombreuses langues, d’essais et de nouvelles. Elle enseigne aujourd’hui à l’université de Georgetown aux Etats-Unis.

Elle nous embarque dans les méandres des ruelles londoniennes. Et il se passe des choses très surprenantes dans ces rues londoniennes, un renard traverse un pont, une femme percute un passant. Elle est américaine, elle s’appelle Jean, il est ghanéen et se prénomme Attila.

Une rencontre incroyable qui va en appeler d’autres, improbables et étranges, avec en toile de fond la richesse culturelle londonienne et ses beaux quartiers mais aussi tout un tas d’inconnus travaillant dans la mégapole anglaise, dans des théâtres, des parkings ou des cuisines de palaces.

Attila est un brillant psychiatre spécialisé dans les syndromes post-traumatiques, Jean est une biologiste, spécialiste de l’étude des renards en milieu urbain. De cette rencontre improbable va naître entre les deux une profonde amitié et une complicité pour rechercher le fils de la nièce d’Attila disparu dans Londres.

Jean va alors mobiliser son armée d’individus normalement missionnés pour la renseigner sur les déplacements de renards dans Londres, permettant de nous dresser une galerie de personnages assez somptueux qui nous dévoile une image de Londres multiculturelle et foisonnante. On suit en même temps l’histoire des deux personnages principaux autour de retours dans leur passé compliqué, fait d’une disparition de l’être aimé pour l’un et d’un divorce pour l’autre.

Les thèmes abordés par l’ouvrage sont vastes et universels, ils traitent de l’amitié à la famille, en passant par le bonheur et les relations entre les hommes. On apprend aussi, et c’est une découverte de mon côté, la réalité concernant la présence de renards et d’autres animaux dans les grandes métropoles. L’ouvrage est sujet à de très belles descriptions de ces animaux qui sont parfaitement bien intégrées dans le récit.

En même temps qu’il embarque le lecteur dans une réflexion intelligente sur la notion de bonheur, l’ouvrage d’Aminata Forna nous donne une superbe leçon de vie au travers de la rencontre improbable de deux grands solitaires que tout semble opposer. C’est un roman sur notre société qui se dessine sous nos yeux au fil des pages, une société sans cesse traumatisée, qui ne croit pas toujours au bonheur, une société souvent cruelle avec les hommes et les animaux.

Le paradoxe du bonheur est donc une excellente surprise, un livre d’une rare finesse dans lequel chaque mot a un sens, un livre qui mélange les émotions avec intelligence pour nous servir une histoire originale qui nous donne terriblement envie de retourner voir Londres.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Aminatta Forna
Le Facebook de Aminatta Forna


Jean-Louis Zuccolini         
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# 9 février 2020 : On se calme et on se cultive

C'est reparti pour une sélection culturelle hebdomadaire très riche et variée avec plein de musique, de livres, d'expos, de cinéma et de théâtre pour chasser la morosité ambiante. En route pour le sommaire.

Du côté de la musique :

"I become a beast" de Caesaria
"Hopetown" de Claudial Solal et Benoit Delbecq
"L'îlot" de Cyril Adda, à retrouver aussi en session
"Granados Goyescas" de Jean Philippe Colard
"On both sides of the atlantic" de Jon Bouteiller
"Lovers" de Kid Francescoli
"Ooh Hah" le mix numéro 10 de Listen in Bed
"Show no mercy" de Loki Lonestar
"Cailloux & météores" de Mira Cétii
"Simido" de Moonlight Benjamin
et toujours :
"A fuck toute, a love tout" de Rodrigue
"Sentinelle" de Superbravo
"Juillet" de En Attendant Ana
"Brahms : Fantasien, 116, Intermezzi, 117 & Klavierstucke OP 118" de Hortense Cartier Bresson
"Ce qui demeure" de Jean Louis Bergère
Philippe Katerine était au Fil de Saint Etienne avec Eveno
"Prévert parade" de André Minvielle et Papanosh
"Everything begins" de BO
"Bretagne[S]" de Ensemble Gustave
"The underground secession" de Feu Robertson
"Whosampled.com Part 2", le nouveau mix de Listen in Bed
"Paradais" de Tito Candela

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Supervision" au Théâtre 14
"Un amour de jeunesse" au Théâtre de la Renaissance
"A la recherche du temps perdu" au Théâtre de la Contrescarpe
"Mots d'Elles" au Théâtre Essaion
"Félix Radu - Les mots s'improsent" au Théâtre des Mathurins
"Eva Rami - T'es Toi !" au Théâtre de la Hucehtte
"Faire semblant d'être normaux" au Théâtre Les Déchargeurs
"Viel chante Barbara" au Théâtre Essaion
"Macbeth" au Théâtre Essaion
des reprises :
"Aux rats des pâquerettes" au Théâtre Pixel
"Jean-François Derec - Le jour où j'ai appris que j'étais juif" au Théâtre L'Archipel
et la chronique des spectacles à l'affiche

Expositions avec :

"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
la dernière ligne droite pour :
"L'âge d'or de la peinture anglaise" au Musée du Luxembourg
"Sculptures infinies, des collections de moulages à l'ère digitale" aux Beaux Arts de Paris

Cinéma avec :

"Un divan à Tunis" de Manele Labidi
"Deux" de Filippo Meneghetti
et la chronique des films sortis en janvier

Lecture avec :

"Alt life" de Joseph Falzon & Thomas Cadène
"Ce qui est nommé reste en vie" de Claire Fercak
"Dévorer les ténèbres" de Richard Lloyd Parry
"Il est juste que les forts soient frappés" de Thibault Bérard
"L'homme qui n'est jamais mort" de Olivier Margot
"La chute" de Jacques Ravenne
"Le livre de Sarah" de Scoot McClanahan
et toujours :
"Basse naissance" de Kerry Hudson
"Comment le roi à perdu la tête" de Ville Ranta
"Et Mara ferma les yeux" de Denis Jeambar
"La cité de feu" de Kate Mosse
"La septième croix" de Anna Seghers
"Les sables de l'empereur" de Mia Couto

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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