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puce Ciné en Bref : Grâce à Dieu - Doubles vies - Une intime conviction - Les Fauves - Au bout des doigts - Continuer
  janvier - février 2019

GRACE A DIEU
Réalisé par François Ozon. France/Belgique. Drame. 2h17 (Sortie le 20 février 2019). Avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Josiane Balasko, Frédéric Pierrot, Eric Caravaca, Hélène Vincent et Bernard Verley.

Il est des films plus importants que d’autres au plan sociétal, au-delà des considérations esthétiques ou artistiques.

Et l’on ne peut que se réjouir que le cinéma français, ces derniers temps en tout cas, monte au créneau sur des questions sociales, politiques et morales. "Pupille", "Les Invisibles", "Les Chatouilles", "La Fête des Mères"... et maintenant le nouveau François Ozon.

Dire le silence assourdissant de l’Eglise et son incapacité chronique à condamner ceux de ses membres qui ont sali ce qu’il y a de plus pur et de plus précieux n’est pas chose aisée. On sent que le réalisateur marche sur des œufs dans une affaire qui n’est pas encore jugée. Un avocat n’a-t-il d’ailleurs pas tenté d’empêcher la sortie du film…

Pour en revenir un instant à la pure forme, on peut regretter que "Grâce à Dieu" ne se soit pas davantage affranchi du poids de son sujet et d’un environnement délétère, avec l’interminable première partie pendant laquelle Melvil Poupaud, en bon catholique sans esprit de revanche, tente désespérément de faire le bien de l’église en lui demandant d’écarter définitivement l’agresseur de ses rangs.

Le film décolle enfin lorsqu’on découvre que d’autres vont à leur tour intenter une action, judiciaire cette fois-ci, les conduisant sur le long chemin de la collecte de témoignages jusqu’à la veille du procès.

Ozon maîtrise son ouvrage, sans doute un peu trop, au point de friser le documentaire un rien scolaire, mais son film convainc et émeut grâce à un casting parvenant à donner une dimension plus universelle que le cas d’espèce qui l’a inspiré.

On soulignera en particulier les rôles féminins parmi lesquels Josiane Balasko, l’une des plus grandes comédiennes de l’hexagone. Allez voir "Grâce à Dieu", c’est faire bouger les lignes dans l’espoir un peu naïf que de telles atrocités ne se reproduisent plus.

 

DOUBLES VIES
Réalisé par Olivier Assayas. France. Comédie. 1h45 (Sortie le 16 janvier 2019). Avec Avec Guillaume Canet, Juliette Binoche, Vincent Macaigne, Nora Hamzawi, Christa Théret, Pascal Greggory, Lionel Dray, Sigrid Bouaziz, Laurent Poitrenaux et Nicolas Bouchaud.

Olivier Assayas s’est lancé dans un exercice périlleux consistant à dire que le numérique chamboule nos vies bien davantage que nous saurions le présumer. Périlleux pas tant par le sujet qu’il choisit que par la manière de le faire.

Le réalisateur s’appuie sur 4-5 personnages qui, selon la génération et leur rapport au monde, s’excitent ou s’effraie d’une possible disparition du livre au profit du tout digital. Le résultat est assez inégal et confus.

D’une part parce que le traitement se fait parfois en filmant des conversations intellectualisantes pour ne pas dire chiantes, guère susceptibles d’attirer le spectateur en dehors du périmètre "Sorbonne-Cafés littéraires Rive Gauche"

D’autre part parce que la question semble déjà dépassée. S’interroger aujourd’hui sur l’impact de l’intrusion de ces technologies dans nos vies et notre consommation de l’information et de la culture, fait raisonner le sempiternel "c’était mieux avant" alors que cela fait vingt ans qu’internet a modifié la donne.

On peut toujours tenter de nager à contre-courant mais les personnages de "span class="GRASITALIC">Doubles vies" n’y parviennent pas, trop enfermés dans leur propre confort à vouloir que le monde soit à l’image de ce qu’ils veulent pour eux-mêmes. En cela le film est intéressant mais il fait fi de la possibilité, de la réalité même, que d’aucuns s’interrogent sur les moyens d’influer sur le sens de l’histoire au profit du plus grand nombre - et pas seulement pour satisfaire à leurs attentes personnelles - tout en ayant parfaitement conscience qu’on ne fera pas machine arrière. Un film qui mériterait sans doute que je le revoie… revisse ? revoye ?!!!

 

UNE INTIME CONVICTION
Réalisé par Antoine Raimbault. France/Belgique. Thriller. 1h50 (Sortie le 6 février 2019). Avec Marina Foïs, Olivier Gourmet, Laurent Lucas, Jean Benguigui, François Fehner, François Caron, Philippe Dormoy et Jean-Claude Le Guay.

Pas renversant malgré la performance très honnête d’Olivier Gourmet dans le rôle de Maître Dupont-Moretti et de Marina Foïs dans celui… d’un personnage inventé de toute pièce. Et c’est peut-être là où le bât blesse.

Non que le scénariste de "Une intime conviction" ne soit pas en droit de prendre les libertés qu’il entend lorsqu’il s’agit d’une œuvre de fiction, même tiré d’un fait divers bien réel. Mais c’est au moment où ce personnage imaginaire fut écrit qu’il fallait donner un peu plus d’épaisseur aux motivations qui l’animent.

Pourquoi cette femme décide-t-elle de se consacrer corps et âme à la défense d’un homme, certes accusé sans preuves par presse et police, conspué par la vindicte populaire qui voit en son attitude impassible et glaciale tous les signes de la culpabilité ?

On ne le saura jamais vraiment. La réalisation assez plate et classique de Antoine Raimbault aurait suffi pour une production télévisuelle. Au cinéma, c’est un peu court.  

 

LES FAUVES
Réalisé par Vincent Mariette. France. Thriller. 1h23 (Sortie le 23 janvier 2019). Avec Lily-Rose Depp, Laurent Lafitte, Camille Cottin, Aloïse Sauvage, Baya Kasmi, Jonas Bloquet, Yoann Zimmer, Eugène Marcuse et Lucas Moreau.

"Les Fauves" de Vincent Mariette , pas une catastrophe mais cela sonne vraiment comme un premier film. Il eut sans doute été préférable d’en faire un court-métrage plutôt qu’un long. Car ce fait divers émaillé d’étrangeté sied très bien aux productions courtes, tout comme aux nouvelles en littérature.

Point besoin de développements trop bavards puisque tout l’intérêt réside dans les pièces manquant au puzzle. L’imaginaire aurait pu combler les gaps.

La fascination d’une jeune fille pour un écrivain masochiste et impénétrable constituait une bonne base de travail, d’autant qu’elle proposait de mettre en présence la magnétique Lily-Rose Depp et l’expérimenté Laurent Lafitte.

Tout tombe un peu à l’eau lorsque le film devient plus didactique, tournant à l’enquête policière version teen-movie, et le personnage trouble incarné par Camille Cottin aurait mérité d’occuper plus de place dans le scénario.  

 

AU BOUT DES DOIGTS
Réalisé par Ludovic Bernard. France. Comédie dramatique. 1h36 (Sortie le 26 décembre 2018). Avec Jules Benchetrit, Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas, Karidja Touré, Elsa Lepoivre, André Marcon et Michel Jonasz.

Dans "Au bout des doigts" réalisé par Ludovic Bernard, Lambert Wilson et Kristin Scott-Thomas peinent à donner quelque originalité à cette production inspirée d’une histoire vraie. Celle de la découverte dans le hall de gare, d’un jeune pianiste autodidacte et délinquant, promis aux plus belles scènes du monde s’il accepte l’augure de se former au prix d’un travail acharné.

Vous avez l’impression d’avoir déjà lu ce scénario ? Normal, c’est du déjà vu, sans grande nouveauté ou surprise, sans compter que l’interprète dudit pianiste manque de charisme pour nous emporter vraiment. Et puis "Billy Elliot", "Whiplash" et d’autres sont passés par là.

On sait donc que le petit génie va d’abord avaler la pilule, pour ensuite se rebeller et tout envoyer bouler, pour en dernière minute se rendre compte, grâce à des potes ultra bienveillants, qu’il fait une énorme connerie, qu’il lui faut en dernière minute courir à un concours qu’on sait gagné d’avance, évidemment.  

 

CONTINUER
Réalisé par Joachim Lafosse. France/Belgique. Aventure dramatique. 1h24 (Sortie le 23 janvier 2019). Avec Virginie Efira, Kacey Mottet Klein, Diego Martín, Mairambek Kozhoev, Damira Ripert, Belek Mamatkoulov, Mukhit Raikulov et Assel Kuanbayeva.

"Continuer" de Joachim Lafosse film contemplatif tourné aux frontières de l’Europe et de l’Asie, pour qu’une mère et son fils tentent de se retrouver, de se comprendre enfin, de se pardonner.

Le pitch donne envie, indéniablement. Les paysages sont magnifiques, quelques scènes permettent à Virginie Effira de démontrer une fois encore que son talent ne se limite pas aux comédies légères. Mais bon, on se fait quand même un peu ierch, balade à cheval après balade à cheval.

Quelques éclairs dans l’affrontement salvateur ou des rencontres éclairantes donnent l’occasion au jeune comédien de se et nous réveiller un peu. Mais le tout manque un peu de vie pour séduire, pendant une trop longue première partie du film en tout cas.

 

 

 

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