Produit par l’anglais Andy Lewis, bassiste des Spearmint et dans une vie anterieure d’un certain Paul Weller, les French Boutik sortent le 15 mars (Heavy Soul Records) L’âme de Paris qui fait suite au très réussi Front pop sorti en 2016.
L’âme de Paris est fidèle à la veine pop des swingin’60’s, celles qui voyaient s’acoquiner le temps d’un week-end dans les stations balnéaires de Brighton, Wigan ou Blackpool la jeunesse anglaise sur les rythmes southern et northern soul.
Bien que puisant leur inspiration et leurs sonorités du côté de la perfide albion, les french n’en sont pas moins parisiens. Le Paris dandy et provoc des Dutronc, Gainsbourg et Ferrer. Les 10 titres de L’âme de Paris sont un joyeux cocktail de fraîcheur pop, aux accents pschydéliques ("L’âme de Paris") alliant les sonorités gainsbourgiennes ("Pédaler pour des prunes"), les riffs wellerien ("The word", "Loin de moi") et les ambiances kinksiennes ("Belle erreur", "Ta faute").
Mais pensez que les french ne seraient qu’un musée musical figé dans le passé serait une erreur, les french réussisent à mettre un pont sonore générationnel entre les 60’s rétro et les années 2000. Combo à la modernité incontestable, les french nous embarquent ainsi dans une ballade parisienne chic et choc, sautillante et captivante, drôle et grinçante... une faille spatio-temporelle vers la bonne humeur, à consommer sans modération en ces périodes troubles.
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