Love In The Time Of Shark Attacks
(Elephant Records) février 2019
Elephant Records, label espagnol plus que recommandable fêtant ses 30 ans se présente comme an indie pop record label to make you dance, dream, feel, love, laugh, and cry.
Il y a tout cela dans le troisième disque d’Attic Lights (après Friday Night Lights (2008), Super De Luxe (2013)). Les années passent, mais on ne se lassera jamais de ce son, de ces mélodies radieuses. Les Attic Lights, qui ne peuvent provenir que de Glasgow, continuent de jouer avec ce tropisme musical, entre folk et indie-rock avec ce soin porté à l’écriture, aux mélodies, aux refrains, rappelant aussi bien The Lemonheads, Teenage Fanclub, Big Star que Belle & Sebastian mais semblent tendre de plus en plus vers des lignes plus claires. Ils s’offrent une grosse poignée de très bons titres comme "People Come On", "Fables" ou "Never By Myself".
Ce titre premier single de l’album a une histoire particulière. Il a été écrit par Colin McArdle (chant guitare basse) quand il s’est perdu après un concert à Inverness (Écosse). Le reste du groupe était si fatigué ce soir-là que personne ne s’est aperçu de son absence et ils sont partis pour la ville suivante. Sans téléphone, McArdle a passé toute la nuit à errer dans la ville, avant de s’endormir sur un banc. Le lendemain, il a prenait le bus pour retrouver ses camarades et en a profité pour écrire cette chanson !
"Back Rub", comme "Kings Of Whatever" ou "Ruby’s Song" montrent une forte influence américaine avec quelque chose de plus mature, plus troublant, plus posé presque. Ils osent même le saxophone ("People Come On") et ça sonne... Le bonheur est si simple parfois...