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Lisa Immordino Vreeland  avril 2019

Réalisé par Lisa Immordino Vreeland. Etats Unis. Documentaire. 1h39 (Sortie le 10 avril 2019).

Après Diana Vreeland, Peggy Guggenheim, c'est à Cecil Beaton que Lisa Immordino Vreeland consacre un passionnant documentaire.

Comme pour les précédents, la réalisatrice n'est préoccupée que par son sujet, qui, cette fois encore, est très riche et sera l'occasion de voir de nombreux documents retraçant l'existence de Cecil Beaton, de nombreux entretiens de témoins de sa vie et d'entendre gloser de fins connaisseurs de son œuvre.

Bref, on n'aura cure de la forme, quoi que Sir Cecil eût certainement préféré être ressuscité par un cinéaste plus esthète. Lisa Immordino Vreeland, elle, a choisi l'efficacité didactique, en le laissant parler lui-même par l'intermédiaire des nombreux "Carnets" qu'il a laissés à la postérité.

On peut dire qu'elle a bien fait, et l'on suppose que le très critique photographe lui aurait finalement accordé son blanc-seing puisque le narrateur choisi pour "incarner" Cecil Beaton n'est autre que Rupert Everett. Constamment juste, celui qui s'est distribué en Oscar Wilde, était le seul qui pouvait devenir la voix de Beaton.

Non seulement "Love Cecil" (Beaton) raconte la vie du dandy qui aimait, dès ses premières années, utiliser le rouge à lèvres de sa mère, mais le film l'illustre en montrant toute sa palette photographique.

Des portraits de ses sœurs à ceux de la famille royale, Cecil Beaton aura fixé magnifiquement pour l'éternité les stars hollywoodiennes et particulièrement Garbo et Monroe, ainsi que les anonymes pris dans la tourmente de la seconde guerre.

En plus, celui qui fut le photographe vedette de "Vogue", s'est avéré un touche-à-tout aux mille talents. Directeur artistique sur des films à costume comme Gigi (Vincente Minnelli) ou "My fair lady" (George Cukor), scénographe de pièces londoniennes, auteur de nombreux articles et d'une trentaine d'ouvrages, Cecil Beaton fut aussi un mondain organisateur de fêtes.

Il a croisé dans sa riche existence, non exempte de blessures d'amours, tout ce qui compte de personnalités de première ordre. Comme il est dit à la toute fin de "Love, Cecil (Beaton)" de Lisa Immorino Vreeland, il ne faut surtout pas faire partie des "esclaves de l'ordinaire". L'essentiel dans la vie de ce personnage aura été d'être singulier. Pas par besoin de provoquer, mais par cette nécessité vitale de ne pas s'ennuyer.

Dans ce documentaire, dont on signalera encore une fois le contenu très impressionnant, s'esquisse un portrait plutôt favorable de ce génie de la photographie. Lisa Immorino Vreeland n'en fait pas cependant un être toujours parfait et elle ne cache pas "l'incident" antisémite qui faillit lui coûter sa carrière.

Le spectateur sera en tout cas heureux d'en apprendre plus sur la vie culturelle du Royaume-Uni en revisitant toutes ses grandes figures qui traversèrent un siècle qui, outre-Manche, pourrait s'appeler "l'âge d'or beatonien"

"Love Cecil" de Lisa Immorino Vreeland est une belle plongée dans une époque où l'on pouvait être iconoclaste et mondain, la tête remplie d'humour et le cœur délaissé par l'amour. Cet homosexuel qui aima charnellement Garbo est un paradoxe admirable.

 

Philippe Person         
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# 2 février 2020 : Place aux crèpes

Finie la saison des galettes, place aux crèpes. Un début d'année placé sous le signe de la gourmandise. On se régale aussi de nouveautés au théâtre, au cinéma, au musée, chez nos libraires et disquaires. C'est parti pour le programme.

Du côté de la musique :

"A fuck toute, a love tout" de Rodrigue
"Sentinelle" de Superbravo
"Juillet" de En Attendant Ana
"Brahms : Fantasien, 116, Intermezzi, 117 & Klavierstucke OP 118" de Hortense Cartier Bresson
"Ce qui demeure" de Jean Louis Bergère
Philippe Katerine était au Fil de Saint Etienne avec Eveno
"Prévert parade" de André Minvielle et Papanosh
"Everything begins" de BO
"Bretagne[S]" de Ensemble Gustave
"The underground secession" de Feu Robertson
"Whosampled.com Part 2", le nouveau mix de Listen in Bed
"Paradais" de Tito Candela
et toujours :
"Pesson, Abrahamsen & Strasnoy : Piano concertos" de Alexandre Tharaud
"Paris Beyrouth" de Cyril Mokaiesh
"Water is wet" de Theo Hakola
"Musique de chambre" de Le Noiseur
"Les identités remarquables" de Tristen
Interview avec No One Is Innocent à Saint Lô
Theo Lawrence et Mr Bosseigne au Fil
"La légende de Nacilia" de Nacilia
"C'est quoi ton nom ?" de Blankass
"Il est où le bonheur" 9ème émission de Listen in Bed
"Swin, A Benny Godman story" de Pierre Génisson, BBC concert Orchestra et Keith Lockhart

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Huis Clos" au Théâtre de l'Eepée de Bois
"Splendeur" au Théâtre 71 à MAlakoff
"Les Bains macabres" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
"Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty ?" au Théâtre Gaité Montparnasse
"Marie des Poules" au Théâtre du Petit Montparnasse
"Uncanny Valley" au Centre Culturel Suisse
"Le Paradoxe sur le comédien" au Théâtre La Croisée des Chemins- Belleville
"Choses vues" au Théâtre de Poche-Montparnasse
"C'est bizarre l'écriture" au Théâtre Les Déchargeurs
"Mamma, sono tanto felice" au Lavoir Moderne Parisien
"François Rabelais" au Théâtre Essaion
"Rien plus rien au monde" au Théâtre de la Contrescarpe
"Aimez moi" au Théâtre Les Déchargeurs
"La Lune en plein jour" au Théâtre de la Huchette
"Olivia Moore - Egoïste" à la Nouvelle Seine
"Mudith Monroevitz" à la Nouvelle Seine
les reprises :
"Le Voyage musical des Soeurs Papilles" à la Comédie des Trois Bornes
"Fausse note" au Théâtre de la Contrescarpe
"Cyrano" au Théâtre Le Funambule-Montmartre
"La Passe imaginaire" au Théo Théâtre
"Jos Houben - L'Art du rire" à La Scala
et la chronique des autres spectacles à l'affiche

Expositions avec :

la dernière ligne droite pour "Greco" au Grand Palais

Cinéma avec :

"La Dernière vie de Simon" de Léo Karmann
et la chronique des films sortis en janvier

Lecture avec :

"Basse naissance" de Kerry Hudson
"Comment le roi à perdu la tête" de Ville Ranta
"Et Mara ferma les yeux" de Denis Jeambar
"La cité de feu" de Kate Mosse
"La septième croix" de Anna Seghers
"Les sables de l'empereur" de Mia Couto
et toujours :
"Le ciel à bout portant" de Jorge Franco
"Le prix de la démocratie" de Julia Cagé
"Les champs de la Shoah" de Marie Moutier Bitan
"Les rues bleues" de Julien Thèves
"Trois jours d'amour et de colère" de Edward Docx

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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