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Interview  (Saint-Lô)  samedi 6 avril 2019

Le Bal des Enragés était en concert le 6 avril dernier au Normandy à Saint-Lô (50) dans le cadre de leur tournée 10 ans - 10 dates.

Le Bal des Enragés est un collectif éphémère articulé pour cette édition autour de membres de Tagada Jones, d’ex de Parabellum, Lofofora, No one is innocent, de Stéphane Buriez de Loudblast, Black Bomb A ou Punish Yourself.

Il joue une setlist composée de reprises de standards du punk, rock ou metal. Pour cette édition, on saluera la très belle ouverture du show avec chaque musicien arrivant par un rideau rouge de cabaret en chantant "Salut à toi" des Bérurier Noir. Et ensuite, c’est un enchaînement parfait avec du Nirvana, Ramones, Sépultura, Metallica, Mano Negra, "Helter Shelker" des Beatles, The Hives, Refused, Joan Jett, Shame 69, Les Sheriff, Motörhead, Bowie, Parabellum, Trust

Ce spectacle composé de 47 titres a duré 3 heures. Les musiciens ont joué avec une énergie et un plaisir communicatif. La musique est parfois accompagnée de prestations visuelles.

Le public était évidemment composé de métalleux ou de vieux keupons mais pas seulement. On y trouvait aussi des gens venus simplement s’amuser et partager un moment de plaisir en buvant, discutant, chantant ou sautant au gré des chansons. Le Bal des Enragés n’est pas un concert comme les autres. Il s’agit effectivement d’un vrai bal.

Quelques minutes avant leur entrée sur scène, Froggy’s Delight a rencontré Niko, le chanteur du groupe Tagada Jones, à l’origine de ce projet.

Est-ce que vous pouvez nous raconter comment est né Le Bal des Enragés ?

Je suis Niko et à la base je suis le chanteur de Tagada Jones (ndlr : groupe de punk d’origine bretonne). Le Bal des Enragés est un collectif qui fait des reprises. Il est né en 2009 de façon totalement accidentelle. Tagada Jones avait fait un concert de soutien pour un festival en Bretagne situé à Malestroit qui avait été annulé pour cause d’intempéries. La structure qui organisait ce festival avait rencontré de grosses difficultés financières du fait de cette annulation.

Un an après, en retour, on a eu une carte blanche de deux heures pour clôturer la nouvelle édition de ce festival. On leur a donc proposé de faire une heure de Tagada et une heure de reprises, étant précisé qu’avec Tagada, on l’avait déjà fait pour le 1000ème concert. On a donc envoyé des invitations aux gens qu’on croisait souvent sur les tournées et tout le monde a répondu présent.

On a fait la répétition simplement la veille du concert en mélangeant toutes les équipes. C’était trop marrant. Attention, la performance technique n’était pas incroyable mais il y avait une émotion humaine, une spontanéité et une grande fraîcheur. Le public a adoré le concert donc on s’est dit qu’on n’allait pas arrêter là.

Le Bal des Enragés porte ce nom car c’est un vrai bal. Il s’agit de reprises sans réinterprétation. On colle à la structure originale en y mettant bien évidemment notre énergie. Le répertoire est puisé dans de la musique énervée d’où le nom du Bal des Enragés. Il ne fallait pas utiliser le nom des groupes qui participent pour installer Le Bal des Enragés comme un projet propre.

Vous avez donc tous vos groupes avec des contraintes de tournée ou d’enregistrement. Comment arrivez-vous à faire coïncider vos agendas ?

Il faut s’y prendre un an et demi avant. On se bloque alors tous ensemble un mois. Il y a beaucoup de demande de participation mais on répond à une sur dix. Il n’est pas possible de répondre à toutes les sollicitations en bloquant tout le monde sur une année.

On veut que cela reste éphémère. Il n’y a qu’en 2016, lors de la précédente édition, qu’on a fait une tournée beaucoup plus importante. Schultz était décédé (ndlr : chanteur du groupe Parabellum) et Sven (ndlr : guitariste de Parabellum) n’avait plus que cela comme projet et plus beaucoup de revenus. On s’est donc dit qu’on allait faire 50 dates pour que Sven ait son intermittence. Il n’a malheureusement pas pu en profiter car il est décédé juste après. C’est trop de faire 50 dates car le bal perd ce côté éphémère. Le bal doit apparaître puis disparaître.

Comment on participe au Bal des Enragés ?

C’est un réseau de copains. On ne cherche pas un perfomer. On ne peut pas partir à 50 musiciens. On est déjà 25. Il faut que les places se libèrent comme ça a été le cas avec Reuno de Lofo qui avait déjà 4 projets cette année.

Comment se fait le choix des titres ?

Comme je l’ai indiqué, on puise dans un répertoire de musique énervée donc dans du rock, punk ou metal.

La façon de choisir est très démocratique. Il y a un vote et on s’oriente ensuite vers les morceaux les plus choisis. On les affecte à des musiciens mais parfois certains titres ne trouvent pas preneur.

La setlist est actuellement composée de 47 titres. On aurait pu en avoir 55-60. L’esprit du bal est de faire cela tous ensemble donc personne ne fera de crise pour un titre non choisi. Ce qui compte, c’est le côté fun de la représentation et c’est ce que le public ressent.

J’insiste mais c’est un bal donc le public n’est pas obligé d’écouter chaque titre mais peut aller boire une bière, discuter et revenir lorsqu’il a envie de s’éclater sur une chanson. C’est pour ça que le show est long.

En 2016, vous aviez déclaré : "on fera une tournée en 2019 pour les 10 ans du bal, pour la suite, on verra plus tard". La réponse est toujours la même aujourd’hui ?

10 ans, ça apparaissait évident mais là rien n’est calculé. En même temps, tant que ça se passe bien, il n’existe aucune raison d’arrêter. Il y a de plus en plus de gens qui viennent nous écouter. En 2010, la moyenne était à 250 personnes et là, on est sur une jauge à 800 - 1000 personnes. Le public augmente à chaque fois car les gens passent une bonne soirée. Tous les voyants sont au vert pour que le Bal des Enragés perdure.

Vous jouez au prochain Hellfest. J’imagine que ce concert sera un moment particulier dans votre tournée ?

Oui. Le Bal des Enragés y sera présent pour la troisième fois. En 2013, on a été dans les premiers à venir jouer au Hellfest autre chose que du metal. Maintenant il y a plein de styles mais à l’époque, ce n’était pas si courant.

Cette édition va être totalement différente pour nous. Auparavant, on jouait assez tôt, à midi à la warzone en 2013 et toujours vers midi sur le mainstage en 2016. Cette année, on revient sur la warzone (ndlr : samedi à 1 heure) qui est plus dans notre ADN et nous correspond mieux. On aurait pu jouer sur la scène 100 % frenchie du vendredi mais ça n’avait pas de sens car plein de membres du Bal des Enragés vont déjà y jouer. C’est mieux le lendemain d’autant plus qu’on va jouer de nuit. Or, le thème de la tournée c’est du cabaret punk et donc c’est quand mieux de le faire de nuit. On va vraiment s’éclater au Hellfest.

Retrouvez toutes les dates de leur tournée ici.

 

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L'interview de Tagada Jones (avril 2017)


En savoir plus :
Le site officiel de Le Bal des Enragés
Le Soundcloud de Le Bal des Enragés
Le Facebook de Le Bal des Enragés

Crédits photos : David Dreux


David Drx         
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# 26 juillet 2020 : Que le spectacle (re)commence

Des petits concerts commencent à pointer le bout de leur nez, des petits festivals accueillent timidement leurs premiers spectateurs du côté du théâtre... Ce n'est pas encore ça, mais c'est une meilleure nouvelle que si rien ne se passait. Voici le programme de la semaine (et n'oubliez pas le replay de la MAG #7)

Du côté de la musique :

"Pain olympics" de Crack Cloud
"Waiting room" de We Hate You Please Die
"Surprends-moi" de Cheyenne
"Nina Simone 1/2" le mix numéro 20 de Listen in Bed
Interview de Bruno Piszczorowicz autour de son livre "L'ère Metal"
"Noshtta" de L'Eclair
"Moderne love" de Toybloid
  "Les îles" de Benoit Menut
"Echange" de Brussels Jazz Orchestra, Claire Vaillant & Pierre Drevet
et toujours :
"INTENTA experimental & electronic music from Switzerland 1981-93" par divers artistes
"Jimmy Cobb" mix #19 de Listen In Bed
"Chausson le littéraire" de Musica Nigella & Takenori Nemoto
"Alessandro Scarlatti, il Martirio di Santa Teodosia" de Thibault Noally & l'Ensemble Les Accents"

Au théâtre :

en salle dans le cadre des Estivades du Théâtre Le Verbe fou à Avignon:
"Requiem pour un louis d'or"
"Une Reine en exil"
"Le corps de mon père"
et miscellaneous at home :
"A mon seul désir" de Gaëlle Bourges
"L’Amour Vainqueur" d’Olivier Py

"Cabaret Apocalypse" de Jonathan Capdevielle
"Le Pays lointain (un arrangement)" par Christophe Rauck
"A 90 degrés" de Frédérique Keddari-Devisme
"Le Malade imaginaire" par Michel Didym
"Les Bonobos"
de Laurent Baffie
et finir en chant et musique avec un grand écart stylistique de l'opéra à al comédi emusicale :
"Katia Kabanova" de Leos Janacek par Christoph Marthaler à la comédie musicale kitsch avec "Cléôpatre, dernière reine d'Egypte" de et par Kamel Ouali

Expositions :

en virtuel :
"Warhol" à la Tate Modern de Londres Exhibition Tour avec l'exhibition tour par les commissaires et et 12 focus
"Plein air - De Corot à Monet" au Musée des impressionnismes de Giverny
avec l'audioguide illustré ainsi qu'une approche en douze focus
en real life :
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières

Cinéma

en salle :
"Guendalina" d'Alberto Lattuada
dans son salon :
"Fitzcarraldo" de Werner Herzog
"Un long voyage" de Lucia Murat
"Les Portes du temps" de David L. Cunningham
"Noise" de Henry Bean
"Cookie" de Léa Fazer
et un spécial Abbas Kiarostami avec :
"Au travers des oliviers"
"Et la vie continue"
"Close-up"

Lecture avec :

"Il était deux fois" de Franck Thilliez
"La goûteue d'Hitler" de Rosella Postorino
et toujours :
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"Fleishman a des ennuis" de Taffy Brodesser-Akner
"Summer mélodie" de David Nicholls
"La Chine d'en bas" de Liao Yiwu
"La nuit d'avant" de Wendy Walker
"Isabelle, l'après midi" de Douglas Kennedy
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