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Théâtre de la Contrescarpe  (Paris)  avril 2019

Comédie écrite et mise en scène par Mathilde Aurier, avec Lola Blanchard, Baptiste Carrion-Weiss, Théo Delezenne et Eva Ramos.

Sous-titré opportunément, "la rencontre surréaliste de Dali et Gala", "Galatée" est la première pièce écrite et mise en scène par Mathilde Aurier.

Elle s'est entourée d'un quatuor d'acteurs qui furent ses condisciples au cours Florent, et l'on sent entre eux une grande complicité qui fait beaucoup pour le rythme alerte du spectacle.

Qu'on ne s'y trompe pas : "Galatée" n'est pas un biopic théâtral de plus. Si l'on y croise, Dali, Gala, Eluard, Anna-Maria la sœur de Dali, ce qu'ils disent ou vivent n'est pas forcément la vérité biographique.

Alors que dans la "vraie vie", à l'époque de leur rencontre, Gala a pour amant Max Ernst et s'est déjà partiellement détachée d'Eluard, et Dali est en pleine collaboration avec Bunuel dans la préparation du "Chien andalou", dans "Galatée", Dali est sous la coupe de sa sœur et dans une phase d'infertilité artistique alors que Gala est en fauteuil roulant dans un sanatorium où la maintient le pervers Eugène Grindel dit Paul Eluard.

La scène est partagée en deux : d'un côté, Gala souvent dans l'ombre, de l'autre, Dali dans son fauteuil royal cherchant à peindre ses rêves. Les deux maillons, prêts pour former l'un des couples mythiques du vingtième siècle artistique, vont se découvrir par une forme de télépathie surréaliste.

C'est en effet par leurs rêves qu'ils entrent en contact. On sait que les surréalistes croyaient en la puissance des rêves et étaient fanatiques de "Pete Ibbetson", le roman de George Du Maurier devenu un classique du cinéma grâce à Henry Hathaway dirigeant l'immense Gary Cooper dans le rôle titre. C'est ainsi que Mathilde Aurier imagine Dali et Gala réunissant leurs affinités électives par le songe.

Au début de "Galatée", on est face à une caricature de Dali, arrogant, moustachu façon "Chocolat Lanvin", répétant ad libitum qu'il est un génie et l'on pourrait craindre qu'il ne soit que ça pendant une heure.

*Mais, heureusement, Dali est démoustachisé par l'un de ses proches et, dès lors, on découvre un tout autre homme... et surtout un comédien pour l'interpréter en la personne de Baptiste Carrion-Weiss, qui s'offre une performance d'acteur pour être Dali à temps plein en amoureux dématérialisé de Gala.

Toute la petite bande est d'ailleurs à vanter, notamment Lola Blanchard qui, en Maria Dali, est étonnante dans une double composition où elle réussit non seulement à ne pas se ressembler physiquement mais également à ne pas jouer dans le même registre en sœur mère poule humiliée et en sœur maîtresse femme.

Pareillement, Eva Ramos en Gala et Théo Delezenne en "Paulo" Eluard doublé d'un plombier, sont au diapason. On les sent tous les quatre faits pour la comédie, les intrigues ébourifées de Labiche comme les dialogues surécrits de Guitry.

Si tout n'est pas parfait dans "Galatée", tout a été conçu dans un bel état d'esprit où l'hommage au grand homme et à sa compagne est propice à de jolis moments théâtraux. La performance des uns et des autres est d'autant plus remarquable que tout se passe dans un décor minimaliste unique, Dali et Gala étant de surcroît quasi collés à leurs sièges respectifs.

Loin de la vérité historique, Mathilde Aurier et son quatuor a réussi à trouver la vérité des êtres par la preuve surréaliste. Une première tentative réussie qui en appelle d'autres que l'on espère de la même qualité d'écriture et de jeu.

 

Philippe Person         
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# 28 juin 2020 : Nouvelle Vague ?

Le premier tour des élections municipales fut le signe du début du confinement. Espérons que ce second tour ne sera pas l'appel à un second confinement. Quoi qu'il en soit : Soyez prudents, soyez heureux et cultivez vous ! c'est parti pour le sommaire en commençant par le replay de la Mare Aux Grenouilles #4 (eh oui déjà !)

Du côté de la musique :

"Grand prix" de Benjamin Biolay
"The Beethoven collection Vol1 : Sonatas by Clementi, Hummel, Dussek and Wolfl" de Jean-Efflam Bavouzet
"Eivind Groven Symphonies N°1 & 2" de Kristiansand Symphony Orchestra sous la direction de Peter Szilvay
"L'heure bleue" de Marianne Piketty, Le Concert Idéal
"Tu rabo Par'abanico" de Marion Cousin & Kaumwald
"Veines" de Merakhaazan
"Silas" de Silas Bassa
et toujours :
"As found" de Fugu
"Désordres" de Austyn
"Anda Lutz" de Cie Guillaume Lopez
"A l'instinct A l'instant" de Daniel Jea
"Cérébro dancing" de Epilexique
"Cobra" de François Club
"Coquette" de Hailey Tuck
"Springtime with no harm" épisode 18 des mixes de Listen In Bed
"Fanfare XP, volume 2" de Magic Malik
"Avec son frère" de Volo
"Safeplace" de Yadam

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Démons" par Lorraine de Sagazan
"Misery" de William Goldman
"L'obéissance de la femme du berger "de Sergio Martínez Vila
"Migraaaants" de Matéi Visniec
"Le Remplaçant" d'Agnès Desarthe
"Portrait d'Amakoé de Souza - Salade Tomate Oignon" de et par Jean-Christophe Folly

"La Chose Commune" de David Lescot et Emmanuel Bex
de la comédie de boulevard :
"Hier est un autre jour "de Sylvain Meyniac et Jean-François Cros
"Madame Doubtfire" de Jaja Fiastri
"Le Clan des divorcées" de Alil Vardar
"A gauche en sortant de l'ascenseur" de Gérard Lauzier
du côté des humoristes :
"Mimie Mathy - J'adore papoter avec vous"
"Denis Maréchal - J'dis franchement"
dans le répertoire classique :
"Le Jeu de l'amour et du hasard" par Catherine Hiegel
"Roméo et Juliette" par Eric Ruf
Shakeaspeare :
à l'anglaise au Globe Teater : "Macbeth"
et en comédie musicale "Roméo et Juliette, de la haine à l'amour" de Gérard Presgurvic
et de l'Opéra revisité :
"La Traviata" de Verdi par Simon Stone
"Cendrillon" de Jules Massenet par David Hermann

Expositions :

en "real life" avec la réouverture progressive des musées :
"Pompéi" au Grand Palais
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières
"La Force du dessin - Chefs-d'oeuvre de la Collection Prat" au Petit Palais
"Esprit es-tu là ? Les peintres et les voix de l'au-delà" au Musée Maillol
"Le dessin sans réserve. Collections du Musée des Arts Décoratifs" au Musée des Arts Décoratifs
et en passant par la Lorraine, découvrir la Villa Majorelle œuvre de style Art nouveau.

Cinéma at home avec :

"Riens du tout" de Cédric Klapisch
"Noïse" de Henry Bean
"Sous surveillance" de Robert Redford
"La romancière" de John McKay
au Ciné-Club les années 50 :
"Un drôle de Dimanche" de Marc Allégret
"La vie à deux" de Clément Duhour
"L'homme au million ("The Million Pound Note") de Ronald Neame
des incontournables japonais :
des figures tutélaires :
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et des plus jeunes :
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et des raretés avec une sélection "Court metrage" :
"Le Chant du styrène" de Alain Resnais
"La chambre" de Chantal Akerman
"Pauline" de Céline Sciamma
"La traversée de l'Atlantique à la rame" de Jean-François Laguionie

Lecture avec :

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