Je ne connaissais pas Ghislain Gilberti il y a encore quelques semaines. Une hérésie me direz-vous, confirmée par la lecture de ses polars. J’ai pris connaissance de l’existence de cet auteur au gré de mes déambulations sur les réseaux sociaux, constatant que son nouvel ouvrage, Les anges de Babylone, rencontrait des critiques dithyrambiques.
Connaissant ma curiosité pour découvrir de nouveaux auteurs, vous imaginez bien que je me suis rué sur cet ouvrage ! Sauf que Les Anges de Babylone s’avère être le deuxième tome d’une trilogie, La trilogie des ombres. Me voilà donc parti pour lire le premier tome, sorti en mars 2018, Sa majesté des ombres, pour profiter ensuite du tome 2. Une longue lecture s’ouvrait alors à moi, les deux ouvrages étant ce que l’on appelle des "pavés", des pavés qui se lisent à une vitesse assez inouïe tant on entre rapidement dedans pour avoir un mal fou à s’en sortir. Deux ouvrages au final assez exceptionnels, deux véritables bombes et deux grandes claques ! Vivement le tome 3.
Le livre est construit autour d’un personnage principal, une légende de la police judiciaire qui possède des dons de mentaliste, une certaine Cécile Sanchez. Celle-ci doit affronter un terrible cartel de drogue, le Réseau Fantôme, un cartel invisible qui livrent une guerre sans merci et vend une drogue d’une pureté inédite. Les membres du cartel ont un signe commun : Ecce Lex tatoué sur leur poignet. Quand des dealers sont capturés, ils se révèlent incapables de livrer le moindre indice sur leur commanditaire.
L’histoire débute en 2003 avec l’interpellation d’un gros dealer de ce cartel qui se termine dans un bain de sang. L’affaire, du fait du fiasco de l’opération qui a fait de nombreux morts dans la police, se retrouve très vite enterrée. Sept ans plus tard, une série de crime attire l’attention de Cécile Sanchez qui y voit des liens avec ce cartel et le fiasco de 2003. Elle se rend alors à Strasbourg pour enquêter.
Avec ce premier tome, Ghislain Gilberti nous emmène au cœur d’une enquête ayant pour ambition de démanteler un cartel de narcotrafiquants hyper organisé qui sévit dans l’Est de la France mais aussi au-delà des frontières. L’ouvrage déborde d’actions, tout est mené à deux cents à l’heure comme dans une bonne série TV bien addictive. L’auteur alterne passage d’investigation et scènes d’actions ultra-réalistes et violentes. Les temps morts n’existent et Cécile Sanchez possède un charisme de dingue. Les chapitres courts s’enchaînent, donnant du rythme à la lecture et poussant le lecteur à rester scotcher à sa lecture. C’est noir, très noir mais terriblement addictif. L’intrigue est parfaitement maîtrisée, elle fonctionne avec brio et intelligence autour d’un ouvrage construit en quatre parties et un épilogue.
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