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puce Le Crépuscule
Présence Pasteur  (Avignon)  juillet 2019

Comédie dramatique d’après un récit d’André Malraux, adaptation et mise en scène de Lionel Courtot, avec John Arnold et Philippe Girard.

Dans son adaptation théâtrale des "Chênes qu'on abat" d'André Malraux, "Le Crépuscule", Lionel Courtot a pris le parti-pris d'aller jusqu'à la grandiloquence, en ajoutant encore de la grandiloquence à la grandiloquence du texte.

D'emblée, on sait qu'on est entre "Grands Hommes" et qu'on va le rester. De Gaulle, le général-président qui vient de démissionner avec fracas six mois plus tôt, est de dos au fond de la scène, dans une lumière "bleu France".

Au premier plan, deux fenêtre coulissantes qui ne ne cesseront d'être ouvertes ou fermées pour laisser plus ou moins d'espace à l'homme du 18 juin 1940 et à l'auteur de "L'Espoir" pour converser. Tour à tour debout devant le bureau occupé

Il faut savoir tout de suite que l'intégralité de ce qui est dit n'est pas la retranscription du dernier entretien que les deux hommes ont eu en décembre 1969, et qui aurait pu être saisie au magnétophone. Non, c'est un texte totalement malrucien, d'autant plus sujet à caution qu'il est paru après la mort en 1970 du général et que nul n'ignore la liberté et la fantaisie qu'a toujours prises Malraux avec le réel.

Il faut féliciter John Arnold en Malraux et encore plus Philippe Girard en De Gaulle désabusé qui rendent parfaitement claire l'écoute d'un texte roboratif et faussement facile à restituer en dialogue.

Pris par ses personnages - de vraies statues du commandeur - , Lionel Courtot a conçu un spectacle limpide mais sans doute un peu trop rigide. Il n'a pas osé de pointes d'humour alors qu'il est bien connu que le Général était un pince-sans-rire redoutable, un lanceur de saillies irrésistibles. Dommage car le spectateur n'a pas beaucoup de répit dans ce dialogue qui enchaîne les formules paradoxales à haute visée intellectuelle.

Peut-être faudrait-il, dès le début de "Crépuscule" expliquer qu'on est devant un texte de Malraux et que le général n'est que sa créature à la Frankenstein et que tout ce qu'il dit procède de son ministre de la culture. Dès lors, Malraux ne jouerait pas le rôle de faux comparse qu'il s'est attribué mais celui d' un manipulateur de marionnettes.

Mais Lionel Courtot a préféré l'ambiguïté du premier degré. Il ne s'en tire d'ailleurs pas mal du tout. Il faut cependant craindre que "Le Crépuscule" soit une pièce clivante selon les opinions politiques, irritant ou laissant indifférents les adversaires du général, confirmant la stature de visionnaire de celui-ci pour ses supporters.

En tout cas, cinquante après, la haute figure de Colombey questionne encore, cette adaptation des "Chênes qu'on abat" a le mérite de le prouver.

 

Philippe Person         
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