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puce L'enfer du commissaire Ricciardi
Maurizio De Giovanni  (Editions Rivages)  juin 2019

Ô joie que celle de retrouver le célèbre commissaire Ricciardi et la plume incomparable de Maurizio De Giovanni ! L’enfer du commissaire Ricciardi est sorti en grand format quelques semaines après la sortie en poche de l’enquête précédente (que je vous conseille vivement aussi), Les Pâques du commissaire Ricciardi.

Maurizio De Giovanni est né en 1958 à Naples, cadre de tous ses romans. Lauréat du prestigieux prix Scerbanenco, il est traduit dans de nombreux pays et a vu son œuvre plusieurs fois adaptée pour la télévision. Après le cycle des saisons, qui se déroule durant le fascisme, L’enfer du commissaire Ricciardi poursuit le cycle des fêtes.

Maurizio de Giovanni a donc fait le choix de prendre sa ville d’origine pour en faire le cadre de ses romans et le lieu de vie de ses personnages. Dans cette ville bouillonnante, il a construit un personnage solitaire et charismatique, le célèbre commissaire Ricciardi que l’on suit maintenant depuis de nombreuses années au gré des publications de l’auteur. A ses côtés, son fidèle brigadier Maione qui le suit au cours de ses différentes enquêtes.

Dans ce nouvel opus, le commissaire Ricciardi se retrouve donc au beau milieu de la canicule estivale napolitaine. Naples se prépare à célébrer la Madonna del Carmine quand un chirurgien est défénestré depuis son bureau. Pour le commissaire et son brigadier, c’est le début d’une enquête qui va les confronter aux passions les plus torrides.

Au fil des témoignages et des aveux, l’infidélité et l’amour se confondent au point de semer le doute dans l’âme des deux policiers, compromettant leurs propres tentatives sentimentales. Angéliques, infernales et passionnées, les notes d’une chanson napolitaine planent sur les destins de chacun, alors que tous risquent de basculer dans l’abîme. Car la chaleur, la vraie chaleur, vient de l’enfer.

Le professeur tombe ! C’est sur cette phrase que s’ouvre le roman de Maurizio de Giovanni. Une chute du dernier étage de l’hôpital dans lequel cet éminent praticien obstétricien travaillait. Suicide ? Meurtre ? Toutes les hypothèses sont possibles concernant cette tragédie. C’est donc à cette première question que va devoir s’atteler le commissaire.

Si c’est un meurtre, il va falloir trouver le mobile et le meurtrier. Au fil des pages, arpentant les ruelles de la ville de Naples, les deux policiers vont vite se rendre compte que la vie dissolue du médecin et son passé laisse penser à de nombreux mobiles pouvant expliquer sa mort. Ses pratiques professionnelles qui ne sont pas exemptes de tout reproche peuvent aussi expliquer sa mort. Une piste, donnée par un bijoutier qui fait partie des derniers à avoir vu vivant le médecin, va les mener vers une intrigante femme.

Au-delà de cette intrigue autour de la mort de ce médecin, l’ouvrage de Maurizio de Giovanni est aussi un superbe livre sur l’Italie des années 30, sur la montée du fascisme mais surtout sur l’amour qui est au final au cœur de cet ouvrage. L’amour secret du commissaire pour sa voisine qui l’aime tout autant que lui. L’amour qu’il porte aussi à sa gouvernante qui se retrouve en fin de vie et qu’il accompagne pour la remercier de tout ce qu’elle a fait pour lui quand il était enfant.

Une fois encore, on retrouve dans ce nouvel opus tout ce qui fait le charme des romans de cet auteur italien. On s’attache aux personnages de Maurizio de Giovanni, à leur vie compliquée autant qu’on prend plaisir à parcourir cette ville de Naples qui ne ressemble à aucune autre. Les vies privées de Ricciardi et de Maione s’insèrent parfaitement avec l’intrigue construite autour de mort du médecin.

Alors voilà, si vous ne connaissez pas encore ce formidable auteur italien, il est encore temps cet été de vous rattraper en vous procurant cet ouvrage et ses précédents. La fournaise napolitaine devrait vous plaire, même en ces temps caniculaires.

 

A lire sur Froggy's Delight :
La chronique de "Nocturne pour le commissaire Ricciardi" du même auteur

En savoir plus :
Le Facebook de Maurizio De Giovanni


Jean-Louis Zuccolini         
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# 28 juin 2020 : Nouvelle Vague ?

Le premier tour des élections municipales fut le signe du début du confinement. Espérons que ce second tour ne sera pas l'appel à un second confinement. Quoi qu'il en soit : Soyez prudents, soyez heureux et cultivez vous ! c'est parti pour le sommaire en commençant par le replay de la Mare Aux Grenouilles #4 (eh oui déjà !)

Du côté de la musique :

"Grand prix" de Benjamin Biolay
"The Beethoven collection Vol1 : Sonatas by Clementi, Hummel, Dussek and Wolfl" de Jean-Efflam Bavouzet
"Eivind Groven Symphonies N°1 & 2" de Kristiansand Symphony Orchestra sous la direction de Peter Szilvay
"L'heure bleue" de Marianne Piketty, Le Concert Idéal
"Tu rabo Par'abanico" de Marion Cousin & Kaumwald
"Veines" de Merakhaazan
"Silas" de Silas Bassa
et toujours :
"As found" de Fugu
"Désordres" de Austyn
"Anda Lutz" de Cie Guillaume Lopez
"A l'instinct A l'instant" de Daniel Jea
"Cérébro dancing" de Epilexique
"Cobra" de François Club
"Coquette" de Hailey Tuck
"Springtime with no harm" épisode 18 des mixes de Listen In Bed
"Fanfare XP, volume 2" de Magic Malik
"Avec son frère" de Volo
"Safeplace" de Yadam

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Démons" par Lorraine de Sagazan
"Misery" de William Goldman
"L'obéissance de la femme du berger "de Sergio Martínez Vila
"Migraaaants" de Matéi Visniec
"Le Remplaçant" d'Agnès Desarthe
"Portrait d'Amakoé de Souza - Salade Tomate Oignon" de et par Jean-Christophe Folly

"La Chose Commune" de David Lescot et Emmanuel Bex
de la comédie de boulevard :
"Hier est un autre jour "de Sylvain Meyniac et Jean-François Cros
"Madame Doubtfire" de Jaja Fiastri
"Le Clan des divorcées" de Alil Vardar
"A gauche en sortant de l'ascenseur" de Gérard Lauzier
du côté des humoristes :
"Mimie Mathy - J'adore papoter avec vous"
"Denis Maréchal - J'dis franchement"
dans le répertoire classique :
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