Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Azzedine Alaïa - Une autre pensée sur la mode : la Collection Tati
Galerie Azzedine Alaïa  (Paris)  Du 1er juillet 2019 au 5 janvier 2020

Sous le titre "Azzedine Alaïa : Une autre pensée sur la mode - La Collection Tati", l'Association Azzedine Alaïa propose une exposition consacrée à une collection inédite et atypique du maître de la coupe.

Celle du printemps-été 1991 qui ressort à l'exercice de style, par ailleurs inspirée par la série des "Tati Paintings" récemment réalisée par son ami le peintre néo-expressionniste américain Julian Schnabel qui, comme certains artistes post-pop art, recyclait la dynamique visuelle des images de la société marchande.

En effet, elle combine le détournement d'un logo commercial, la déclinaison couture du motif aux carreaux bicolores du tissu Vichy et l'ode à l'enseigne des magasins Tati pour "repenser" la mode.

Car en symétrique du triangle d'or de la Haute Couture et du Luxe, existe celui de la confection bon marché délimité par les quartiers de la Goutte d'Or, du Château d'eau et de Barbès avec en tête de pont lesdits magasins sis boulevard Rochechouart armés d'un slogan choc "Tati les plus bas prix " et d'une enseigne à l'identité visuelle blanc/rose empruntée au motif de l'ancestral du tissu Vichy.

Et il est allé plus loin que le trublion Jacques Esterel qui, en l'utilisant associé à la robe Corolle de Dior pour la robe de mariée "ingénue" de Brigitte Bardot devenue sex-symbol en 1959 avec le sulfureux film "Et Dieu créa la femme", relança involontairement ce tissu, alors apanage des petites filles sages et du trendy de leurs aînés du NAP, qui va être adopté par toute la jeunesse des sixties.

Car trois décennies plus tard, il oeuvre dans une inattendue collection "Vichy total look".

Alaïa/Tati : le Vichy, de la rue au podium

Supervisée par Olivier Saillard, historien de la mode qui fut notamment le directeur du Palais Galliera, musée de la mode de la Ville de Paris, où il assura, en 2014, le commissariat de la rétrospective monographique "Alaïa", la monstration présente, au regard de trois toiles de Julian Schnabel (dont "Matra Nudem" et "The Last Nurse") un florilège des modèles de cette collection.

Porté par les "Alaïa Girls", les top-models du temps telles Naomi Campbell, Christy Turlington et de Farida Khelfa, le défilé, dont est projetée la vidéo complétée, en surimpression animée, des dessins de l'illustrateur de mode Thierry Perez, fit sensation en période d'austère minimalisme nippon.

Résultant de variations de motif, du pied de-poule au pied-de-coq géant, et de couleur, du noir classique au framboise sexy en passant par le marine chic, les créations d'Azzedine Alaïa éclaboussent l'oeil de manière ludique en revisitant l'histoire de l'éternel féminin avec des créations destinées à des belles à la silhouette idéale.

Et il opère par hybridation de ses fondamentaux, dont la ligne près du corps avec le vêtement comme seconde peau, et du vestiaire de la pin-up des années 50, symbole de charme et d'érotisme, avec robe fuseau, combi-short, pantalon cigarette, jupe crayon, short, brassière et soutien-gorge à baleines.

De plus il créée une "petite ligne" dédiée commercialisée par l'enseigne s'inscrivant ainsi comme précurseur du "co-branding" et des "collections capsules" vendues en grande distribution.

Depuis, devenu "chic et cher", le Vichy monte régulièrement sur les podiums. Mais ceci est une autre histoire.

 
En savoir plus :

Le site officiel de l'Asssociation Azzedine Alaïa

Crédits photos : MM
avec l'aimable autorisation de l'Association Azzedine Alaïa


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 22 décembre 2019 : Joyeux Noël

Que vous fêtiez Noël ou pas, que vous ayez eu des problèmes de transports ou non, que vous soyez seul, en famille ou entre amis, vous pouvez dès maintenant découvrir l'édition de la semaine de Froggy's Delight. C'est parti pour le sommaire.

Du côté de la musique :

Ca bouge à Saint Etienne avec :
- "Plastic Ono Utero", 7eme épisode du podcast Listen In Bed
- Rencontre avec MC Pampille autour de son album "Sur le banc de touche"
et aussi :
"Hello again" de Adam Wood
"Après le soir" de Camille Bénâtre
"Brahms : Intégrale de l'oeuvre pour piano seul" de Geofrroy Couteau
"Berlioz, la damnation de Faust" de John Nelson et l'Orchestre Philarmonique de Strasbourg
"5,3,2,1" de Pikku
"Pleasure principle" de Pleasure Principle
"Ascendant Johnny Cash" de Rod Barthet
"Maurice Ravel, Concerto in G" de Vanessa Benelli Mosell
"78 tours" de Xavier Roumagnac Eklectik Band
et toujours :
"Amecian Utopia on Broadway" de David Byrne
"Le roi des ruines" de Andoni Iturrioz
Rencontre avec C GEM qui nous offre aussi une session avec son Red Moon Orchestra
"Street talk : Saxophone summit" de Dave Liebman, Joe Lovano et Greg Osby
"Single so over" de Kid Francescoli
"Brutal pop" de Sun
"Big bang" de Les Bons Becs
"Whosampled.com", mix numéro 6 de notre podcast Listen In Bed
"I don't know what i'm doing" de Molto Morbidi
"Aside" de My Imaginary Loves
"Hits hits hits hourra" de Marcel et son Orchestre
"Midnight colors" de Midnight Colors

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"La Fin du courage" à La Scala
"Yes !" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
"Main basse sur le magot" au Théâtre Le Funambule-Montmartre
"Les Pâtes à l'ail" au Théâtre La Scène Parisienne
"Comme des soeurs" au Théâtre La Scène Parisienne
une reprise avec "Celui qui tombe" au Centquatre
et la chronique des spectacles à l'affiche en décembre

Expositions avec :

"Frapper le fer - L'art des forgerons africains" au Musée du Quai Branly

Cinéma avec :

"Jésus" de Hiroshi Okuyama
"L'Equilibrio" de Vincenzo Marra
et la chronique des films sortis en décembre

Lecture avec :

"Nino dans la nuit" de Capucine & Simon Johannin
"Nuit d'épine" de Christine Taubira
"On ne meurt pas d'amour" de Géraldine Dalban Moreynas
"Jacobins !" de Alexis Corbière
"La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget
"Le ghetto de l'intérieur" de Santiago H Amigorena
et toujours :
"La Wehrmacht, la fin d'un mythe" de Jean Lopez
"Au plus près" de Anneli Furmark & Monika Steinholm
"Evolution " de Marc Elsberg
"L'Amexique au pied du mur" de Clément Brault & Romain Houeix
"Rien que pour moi" de J.L. Butler
"Secret de polichinelle" de Yonatan Sagiv

Froggeek's Delight :

"Oculus Quest" Le casque de réalité virtuel autonome

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=