Une chanson et un clip sont tombés dans ma boîte mail, il y a quelques jours. On me demandait de l’écouter. C’était assez étonnant car je n’y connais rien, en musique. Je ne fais que la ressentir, et dire ce qu’elle m’évoque ou provoque, en moi. Les instruments, le vocabulaire particulier des notes, des mélodies, des sons, les univers musicaux... je ne suis familière de rien de tout ça. Juste les impressions que la musique fige dans ma tête et dans mon coeur.

Alors, je serai incapable de vous citer les instruments joués par Violet Arnold dans son nouveau morceau Moon, dont le clip est sorti le 13 septembre. Incapable aussi de vous dire que ça appartient à telle ou telle catégorie. Je pense que c’est ce que l’on appelle de l’électro. C’est beau. Puissant. Pourtant, avant, je considérais que la musique émanant d’un PC ne pouvait être que froide, sans émotion. J’ai découvert mon erreur en écoutant les derniers morceaux de Lise Chelma.

Que dire de cette musique ? Elle est aérienne et transperçante. Et pourtant enveloppante également. La voix de Violet Arnold y contribue évidemment : mélancolique, douce, claire. C’est un instrument à elle toute seule ! Cela suscite différentes émotions : le beau qui transperce notre corps, qui s’insinue à l’intérieur, puis l’envol. C’est une chanson qui reste en tête, que l’on a plaisir à mettre en boucle ou à aller chercher pour s’offrir un moment à soi. Il y a une sorte d’évidence, de sincérité qui se dégagent de ce duo musique-voix et, pour une fois, j’en ai abandonné ma tentative de traduction des paroles (oui Violet Arnold chante en anglais) - seule importait l’écoute. Violet Arnold nous fait revenir brillamment à cette évidence là.