Même si ce n’est plus le phénomène d’édition que l’on a connu lors de la sortie de son premier ouvrage, les livres de l’auteur anglophone Anonyme continuent de rencontrer un joli succès à chaque parution d’un nouveau tome.
Volontairement mystérieux et discret sur son identité, cet anglophone est l’auteur d’une série de plusieurs ouvrages qui a débuté en 2006 avec Le livre sans nom, véritable OVNI littéraire, succès commercial et critique international. Depuis, on a le droit régulièrement à un nouvel ouvrage et Que le diable l’emporte, qui vient de sortir en août dernier est le huitième tome de cette diabolique série, toujours publié aux éditions Sonatine.
Tout le monde pensait que le tueur le plus impitoyable que la terre n'ait jamais porté était mort. Et bien non ! Le Bourbon Kid est bel et bien vivant. Et c’est une très mauvaise nouvelle pour tout le monde mais surtout pour lui.
Plutôt que de profiter d’une paisible retraite plus ou moins méritée, notre gaillard va en effet devoir régler quelques dettes. Avec à ses trousses toutes les bonnes et les mauvaises âmes de ce monde, le Kid a la très mauvaise idée de se réfugier dans un monastère où sommeillent de sombres secrets. S’il a l’habitude d’affronter des vampires, des bikers, des ninjas, des policiers assermentés et autres créatures de l’enfer, faire face à un moine fou et des nonnes psychotiques est une autre paire de manches.
Alors voilà, si vous aimez les récits totalement furieux et déjantés, si vous avez kiffé les romans précédents du Kid et que vous voulez une ambiance encore plus rock’n roll alors cet ouvrage est fait pour vous.
Si vous êtes bien-pensant, si vous êtes conformiste, poli, honnête et respectable et que vous souhaitez le rester, je vous invite vivement à ne jamais ouvrir ce livre.
Évidemment, pas de grosses surprises pour ceux qui connaissent la série des Bourbon Kid. L’anonyme continue de nous proposer son univers totalement loufoque, qui moi, je l’avoue, commence un peu non pas m’ennuyer mais à me lasser. Lorsque j’ouvre un nouvel ouvrage de cet auteur, je sais déjà à quel univers m’attendre. Mais à chaque fois, je prends quand même plaisir à retrouver certains personnages et je me retrouve assez vite happé par l’écriture nerveuse de l’auteur autour d’histoires pleines de rebondissements. Et puis une fois encore, on se marre beaucoup en lisant les ouvrages de Bourbon Kid.
On imagine que la saga n’est pas terminée et on se demande quand même comment l’auteur parvient à renouveler avec la même aisance et le même succès les histoires déjantées de ce Bourbon Kid qui font fi de toutes convenances pour le plus grand plaisir des lecteurs. |