Super Parquet
(Pagans / Inouïe distribution) novembre 2019
Au départ, il y a Louis, féru de cornemuse et de bal musette. Son incommensurable enthousiasme fait des ravages dans le cœur de Julien et Simon qui y voient la même transe que les teufs leur procurent. Il ne manque plus qu’Antoine avec son banjo et Super Parquet est né. Une rencontre inédite et décoiffante entre électro et musique trad.
Ce premier album hypnotique est un derviche sonore, entêtant et envoûtant. La cornemuse s’endiable d’électro, faisant se confondre le jour et la nuit, le début de la fin et les transitions du milieu, les morceaux s’enroulent et se déroulent en un inépuisable drille, sorte de luron polyrythmique bigrement efficace.
Les thèmes paraissent simples, mais ils s’entrelacent de vrilles et de contretemps, réveillant de furieuses envies de valses à mille temps sous une pluie diluvienne. Damned qu’est-ce qu’on se sent vivant après ça. La rumeur dit que leur passage dans les festivals laisse un mal aux cheveux du feu de dieu.
Super Parquet est une tarentule musicale qui s’insinue par les tympans pour prendre le contrôle de la matrice corporelle. Si vous en abusez, Super Parquet vous emmènera dans des danses folles hors du temps, avec des jeunes pas bien vieux et des vieux plus tout jeunes, un délice de tournenboulure.
Allez hop, tu lâches tout et tu tournes. Encore. Et encore. Et encore. Again !