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puce Un amour de jeunesse
Théâtre de la Renaissance  (Paris)  février 2020

Comédie écrite et mise en scène par Ivan Calbérac, avec Stéphane de Groodt, Isabelle Gélinas, Olivia Côte, Nelly Clara et Sébastien Pierre.

Nonobstant son titre, "Un amour de jeunesse", l'opus de Ivan Calbérac ne traite pas de l'amour mais de l'argent, obsession contemporaine commune à tous, ceux qui en ont et peu enclins à la redistribution solidaire et en veulent plus encore comme ceux qui en sont dépourvus.

A commencer par la domestique (Nelly Clara désopilante) qui découvre le montant faramineux du salaire mensuel de son employeur, capitaine d'industrie du CAC 40 (Stéphane de Groodt au jeu defunésien) dont l'aisance financière comble sa compagne, aristocrate d'une lignée ruinée aussi dépensière que futile (Isabelle Gélinas divine notamment dans une scène calquée sur celle de la biscotte de "La Cage aux folles").

Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes capitalistes si n'intervenait un événement annoncé par l'avocat-conseil avisé (Sébastien Pierre en ahurissant ahuri) : le retour imminent de l'épouse légitime (Olivia Cote magistrale en baba cool dreadlockée oeuvrant dans l'humanitaire subsaharien) non pour renouveler la flamme de son premier amour mais à fins de divorce.

Rien de très inquiétant de prime abord mais qui, en l'espèce, sème la panique car la dame pourrait bien réclamer la moitié du patrimoine conjugal. Alors leur faut-il immédiatement trouver un subterfuge aussi simple que malin, dont la primeur est laissée au spectateur, pour désamorcer toute velléité éventuelle.

Bon faiseur d'une partition bien calibrée car dépourvue de "ventre mou" et des dialogues qui remplissent leur truculent office, Ivan Calbérac a écrit une réussie et divertissante comédie jubilatoire sur fond de de caricature de la beaufitude plébéienne et, surtout, de satire caustique de la mesquinerie et du cynisme des nantis dont l'utopique "good feeling" dénouement renforce la charge.

Et, dans un significatif décor double-face de Edouard Laug, il dirige efficacement un épatant quintet judicieusement distribué qui, de surcroît prend plaisir au (sur)jeu parfois jusqu'au fou-rire communicatif.

Alors ne pas bouder le plaisir du théâtre... ce soir.

 

MM         
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