En première partie, nous découvrons ce soir le groupe lyonnais Daytona.
Sur scène, le quatuor est constitué de deux chanteurs qui sont aussi bassiste et guitariste, d'un second guitariste et d'un batteur. Influencés par des groupes comme Kaolin ou les Dolly, la formation à la particularité (suffisamment singulière aujourd'hui pour le signaler) d'interpréter ses textes en français. C'est donc un groupe qui a pris le parti des textes qui se présente devant nous.
Visiblement très content de jouer en première partie de Rhésus, Daytona déroule les titres de son dernier album, avec en point d'orgue le morceau "Attirés par les gouttes". Dans un registre rock, les morceaux sont bien interprétés, les textes font plutôt mouches, mais en concert le groupe a tout de même un peu de mal à combler le petit espace entre la scène et le premier rang de spectacle.
En conclusion, c'est agréable mais pas transcendant.
Rhésus débarque sur scène vers 21h30, à la tête de la formation Aurélien (chant-guitare-clavier) semble survolté, même si ses deux acolytes Laura (basse-chant) et Simon (batterie) ne sont pas en reste ce soir.
Le concert débute en trombe sur un ton résolument rock. Nous découvrons sur scène les titres de leur album Sad Disco.
Le début de concert met l'accent sur des titres très rythmiques et donne l'occasion à Aurélien de se déchaîner : gros riffs de guitare et déhanchements effrénés.
En milieu de concert nous basculons sur des morceaux plus mélodiques nous permettant d'apprécier ce que le groupe nous propose dans ce registre. Pour l'occasion, Aurélien prend place au clavier. Laura les yeux fermés semble comme investie et presque bercée par les lignes de basses qu'elle aligne.
En fin de spectacle nous revenons sur registre plus rock sur lequel nous avions commencé.
Au final, une grosse prestation pêchue à souhait et très enthousiasmante.
A voir !
Dernier point pour clôturer la chronique de la soirée et en marge de l'aspect musical, une réflexion d'ordre générale : Quiconque a assisté à quelques concerts, n'aura pas manqué d'entendre à l'occasion d'un intermède un spectateur prendre la parole pour engager la conversation avec le chanteur.
Des fois drôles et discrètes ces prises de paroles permettent aux artistes de rebondir vers le morceau suivant ou de passer un message à l'adresse des personnes présentes. Mais quand ces prises de paroles sont répétées et mettent mal à l'aise les artistes, on peut se demander quelles sont les motivations de cette personne.
Dans le cas le plus favorable j'aurais tendance à penser que nous avons à faire à quelqu'un qui à le besoin impétueux de s'exprimer sans avoir le courage (et le talent ?) de monter sur scène et de nous présenter artistiquement ce qui lui semble si important de faire partager… dans le pire des cas, je pense que nous avons à faire tout bêtement à un con… Ce soir nous avons eu le droit à un magnifique spécimen de cette dernière catégorie.
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