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La traversée  (Microcultures Records / Kuroneko)  avril 2020

Un nouvel album de Bertrand Betsch est toujours pour moi un évènement en soi tant j’aime la musique (et les textes) de cet artiste toulousain pas reconnu à sa juste valeur selon moi. Je me souviens encore de ses deux premiers albums, La soupe à la grimace et B.B. Sides, écoutés en boucle des nuits entières avec mon pote de Bordeaux qui me l’avait fait découvert. Je me souviens d’autres albums adorés, La chaleur humaine, Le temps qu'il faut et tant d’autres qui véhiculent chez moi tendresse, mélancolie et sincérité.

La voix et la musique de l’artiste sont reconnaissables dès les premières secondes et La traversée, son dernier album ne déroge pas à la règle. "A la nage", titre superbe qui ouvre l’album, nous plonge immédiatement dans l’univers betschien que j’aime tant. La poésie des mots qui accompagnent ses musiques délicates faites de cordes délicates, de clarinette et de flûte.

Elégance et maîtrise sont les maitres-mots de cet album composé de 10 superbes titres dont il est compliqué d’en sortir un plutôt que l’autre. Bertrand Betsch a pris soin de nous composer ses dix petites pépites qui s’enchaînent merveilleusement bien. "A la dérobée", c’est comme il nous le susurre "presque rien mais ça fait du bien". Comme quoi l’optimisme existe aussi chez Bertrand Betsch.

Vient alors "L’échappée" où le talent de l’artiste est au diapason, une immense claque pour celui qui l’écoute, des mots précis sur une musique langoureuse, des cordes magnifiques, de la mélancolie à foison comme lui seul sait nous en donner. Sublime, tout simplement.

Vient alors le temps de "Rendez-vous" qui marque un changement de registre, la mélancolie disparait au profit d’une musique plus entraînante, toujours accompagnée de textes ciselés. Evidemment, le titre suivant, "La vie remue", centré au début sur un piano délicat, accompagné ensuite de superbes cordes, nous ramène dans des ambiances nostalgiques que l’on aime tant.

Vient alors "Les embardées", encore un superbe titre que l’on écoutera longtemps. Un titre sublimé une fois de plus par des cordes superbes et une flûte parfaite. Envoûtant au possible, cette embardée à ses côtés est pleine de promesses.

"A la fin" semble marquer une forme d’apaisement chez l’artiste. Le titre ne conclut pas l’album, cela aurait été trop facile mais il nous offre une forme de bilan anticipée. La musique, une fois de plus, est parfaite par rapport au texte. Avec "Le bus 51", Bertrand Betsch nous fait une description de ce que peut être une vie ratée de presque rien. Simple et émouvant, basé sur des multiples comparaisons, ce titre se glisse intelligemment parmi les autres de l’album. Le message est passé.

Restent les deux derniers titres, "La relève" puis "Le bonheur", deux titres qui en disent déjà beaucoup. "La relève" est de nouveau une chanson fragile, toujours et encore portée par les cordes sensibles du violon. "Le bonheur", qui clôture ce magnifique album, nous dévoile où se trouve le bonheur. Au travers d’un éloge subtil de ce sentiment, l’auteur prend soin néanmoins de la conjuguer au futur antérieur. Superbe titre, une fois encore.

Alors voilà, ce nouvel album de Bertrand Betsch est d’une beauté rare. Ses textes et ses musiques m’ont de nouveau embarqué, je n’en espérais pas moins ceci dit. La traversée qu’il nous propose est tout simplement magnifique, cohérente de bout-en-bout. On retrouve des mélodies qui nous restent en mémoire, l’univers si particulier de l’artiste et la délicatesse de ses textes. Une fois encore, Bertrand Betsch nous touche en plein cœur avec cet album qui fait la part belle aux sentiments.

Bertrand Betsch est un grand artiste, qu’on se le dise une bonne fois pour toutes. Et ses albums sont des merveilles.

 

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En savoir plus :
Le Bandcamp de Bertrand Betsch
Le Soundcloud de Bertrand Betsch
Le Facebook de Bertrand Betsch


Jean-Louis Zuccolini         
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