Oh ben ça alors, de la techno à texte qu’ils disaient. Ils sont Epilexique, Mâya Defay est la voix, Quentin Pourchot est le son, Cérébro dancing porte leur projet.
"Des mouches qui froufroutent, des idées noires et vertes, des textures tourbilloniques" ("Les têtes").
Minimaliste, le son est une droite en pleine face / même pas mal, dans un lieu où percussions et trilles électroniques font des danses une transe épileptique réjouissante. Associé aux textes engagés, dénonciateurs de la futilité des âmes contemporaines, de l’égoïsme des parvenus et du lissage intempestif des mèches rebelles par les lourdes injonctions d’une patrie condescendante, Cérébro dancing porte une rage exutoire aux vexations quotidiennes.
"J’ai conscience de moi, il y a je et il y a moi, je selfie donc je suis, peu importe qui je suis j’ai mon selfie" ("Coïto ergo soy orgasum in vitro veritas ejaculum").
Deux sauvages décomplexés balayent le paysage musical de leur son obsessionnel, à hypnotiser des foules. Epilexique a les hallucinations anxiogènes et l’ivresse collatérale d’une verve poétique brute écrite à l’encre de tes viscères. Inattendu.
Coup de froid sur le pays, tant en terme de météo que de politique. Réchauffons nos petits coeurs avec de la musique, des livres du théâtre et la MAG#90...
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