Dans cet exercice si périlleux du piano solo, le musicien Argentin Silas Bassa s’en sort, dans ce disque, plutôt pas mal.
Il évite l’écueil d’une musique trop démonstrative, du répétitif béat, de l’atmosphérique qui a mal compris l’interprétation anglo-saxonne du terme minimalisme et, souvent, du néoromantisme.
Déjà repéré avec ses deux premiers disques (Oscillations en 2015 et Dualità en 2017) où il mélangeait pièces du répertoire (de Philip Glass, Messiaen, Górecki, Satie, Duckworth...) finement interprétées et compositions personnelles. Dans ce nouvel album, il saute le pas et propose un disque où l’on ne trouve que ses propres compositions.
Silas sera donc le titre de son disque et son reflet musical. La musique sera pleine de couleurs, très mélodique, souvent sensible et subtile, parfois même fauviste. Une musique passionnée presque...
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
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