Quand en une vingtaine d’années on participe en tant que contrebassiste, bassiste, arrangeur, on enregistre avec des musiciens comme Marion Roch, Ricardo Torres, Alfred Massai, Franck Petrel, Florent Rousset, Fayçal Salhi, Ritary Gaguenetti, etc. dans des genres aussi différents que le jazz, la pop ou la chanson à une quarantaine de disques... il n’est pas surprenant que son premier disque en soit une sorte de condensé. Et reflet de sa vie : "The Leaving" raconte par exemple la séparation avec son fils aîné qui vit en Uruguay (dont Torres est originaire).
Autour d’un trio (avec Martin Schiffmann au piano et Rhodes et Tom Moretti à la batterie) augmenté (avec Christophe Panzani aux saxophones et Damien Groleau aux flûtes et bansuri), Vladimir Torres propose une musique jazz ouverte et moderne (esthétiquement notamment), pleine de contrastes et de dynamiques.
Outre un son d’ensemble, une écoute (la formule en trio fonctionne bien et la flûte et le saxophone apportent des couleurs différentes), preuve d’une belle entente entre les musiciens, on retrouve comme une évidence mélodique et rythmique. Faussement classique, le disque regorge de petits interstices (l’apport des musiques latines et caribéennes mais également rythmiques, mélodiques, esthétiques), une richesse qui lui permet de sortir de l’ordinaire.
Et si ce disque est le début de quelque chose, nous attendons la suite...
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.