No Future est le septième album de ce bal extra-ordinaire. De nouveaux complices accompagnent avec talent François Petit et cela fait des étincelles : Léo Ferdinand Cornélius Mathieu (violon / mandoline) et Phyllipa Scammell (contrebasse / violoncelle).

13 titres, la plupart instrumentaux ; mais pas besoin de mots pour parler. La guitare de François Petit est virevoltante et flamboyante et elle sait laisser la place aux jeux de ses complices.

Le trio est un exemple de complicité, d’énergie, de sensibilité et de fougue. Les titres ne manquent pas d’humour et d’émotion. "Amour toujours" pourrait être comme une synthèse de leur univers qui puise à tous les coins humains et terrestres. L’est, bien sûr, mais aussi un vent du sud et d’Afrique du Nord… et on se met à rêver sur les bords du Mississippi ou quelque part dans le désert. Car "Nono Future" nous fait voyager et nous emporte dans un tourbillon maîtrisé et vivant.

Est-ce que le titre renvoie à leur côté punk ? A l’artiste Nono Futur ? Au nom d’un (anti)héros ? À un slogan à deux faces comme leur pochette – au recto un fond noir qui pourrait renvoyer – vu l’époque que nous traversons – à de sombres présages et au dos, les couleurs vives et le groupe-cocasse qui nous invitent à d’autres horizons ? Un album lumineux et qui nous emmène avec lui ; c’est de l’amour / humour’n’roll. Samarabalouf a la vingtaine éclatante ! A voir sur scène, c’est évident.