C’est un peu un pléonasme ou une lapalissade mais la musique est universelle. Pour autant, il est toujours bon de le rappeler. C’est ce que fait la cheffe d’orchestre Simone Menezes et son orchestre K. Un ensemble à géométrie variable, avec des musiciens provenant de régions, d’univers parfois différents, avec la volonté de s’intéresser à tous les styles de musique "classique", façonner des sonorités, des couleurs différentes, d’aller au-devant de tous les publics.
Le choix du répertoire, pourrait interroger : les Danses Polovtisiennes manquent d’ampleur et paraissent souvent bien maigrelettes. Heureusement, la suite est nettement plus intéressante, notamment l’Appalachian spring d’Aaron Copland et le traitement de ses dynamiques.
Nous nous attarderons surtout sur la pièce de Sophie Lacaze : Histoire sans paroles. Un trio pour violon, violoncelle et piano qui va chercher son inspiration en terre aborigène entre danse tribale, petits insectes et chaleur écrasante.
Saluons donc ce qui au-delà de toutes les différences, fait l’universalité de la musique. De la musique, ou des musiques. Ce qui est au centre de l’envie de partage, de communion et de solidarité, un moyen de supporter, sublimer la condition humaine, et rapprocher l’un avec l’autre.
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