Voilà, je crois bien tenir une de mes belles découvertes musicales de ce début d’année 2021 avec le disque d’un Chevalrex que je ne connaissais pas encore il y a quelques mois. Honte à moi donc de ne pas connaître cet artiste qui nous propose déjà son quatrième album, Providence.
Chevalrex, alias Rémy Poncet dans la vraie vie est un songwriter parisien originaire de la Drôme de grand talent et ce nouvel album, déjà unanimement salué par la critique, est une petite pépite de chansons pop acidulées comme je les aime.
L’album est constitué de douze superbes titres et s’ouvre sur le superbe "Au crépuscule", un titre tout en douceur qui nous permet de rentre avec délicatesse dans l’univers de l’artiste. "Providence", le titre suivant, qui donne son titre à l’album mais aussi son ambiance, que l’on imagine en regardant la pochette d’un disque conçu en grande partie en Guadeloupe.
"Tant de fois", titre suivant, premier titre dévoilé de l’album en septembre parle de se libérer de ses angoisses, de ses peurs et de ses contradictions.
L’un des plus beaux morceaux de l’album est "La tombe de Jim", un des titres au cœur de ce disque, dont le texte nous parle de la tombe d’un père disparu, du deuil mais aussi de la reconstruction. Le titre "Ophélie", titre ultra court de toute beauté est suivi par "Ophélie suite" nous raconte une superbe histoire. L’artiste nous dévoile une palette musicale originale qui ne peut que nous toucher.
Beaucoup plus synthétique, la pop que nous dévoile l'artiste sur le titre "Monarchie" n’est pas celle que j’aime le plus, nous raconte néanmoins une belle histoire de famille et des souvenirs d’enfance. Je me retrouve davantage sur un titre comme "L’endroit d’où je parle", encore un superbe titre tout en lenteur, sur une musique épurée qui colle parfaitement au texte que nous déroule Chevalrex.
"Une rose est une rose" est une chanson chantée en duo avec l’excellent Thousand qui a sorti l’an dernier un excellent album. Ce dernier lui répond dans un dialogue qui voit s’opposer deux voix bien différentes qui ont néanmoins le mérite de bien se marier.
Au final, je n’ai trouvé qu’un seul défaut à ce superbe disque de Chevalrex qui est sa durée. Trop court à mon goût, puisqu’il ne dépasse pas les 35 minutes, il me laisse orphelin dès la fin de l’album. Ma chance tient cependant dans le fait que je ne connais pas ces deux précédents albums dont Providence serait dans la parfaite continuité.
Je vous quitte donc en vous invitant fortement à aller poser vos oreilles sur cette Providence et moi de mon côté, je file écouter Futurisme et Anti slogan en espérant y trouver le même plaisir d’écoute qu’avec Providence.
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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