"O mundo de Deus é grande
Cabe numa mão fechada
O pouco com Deus é muito
O muito sem Deus é nada
Quero conhecer o mundo
Qualquer dia eu chego lá
Vou levando o meu barquinho
Que a maré vai carregar"

Des couleurs, beaucoup de couleurs. Des couleurs vives, dans les tons bleus, rouges, verts, jaunes... comme naissant des coups de pinceaux d’Hélio Oiticica, de Totonho, de Menelaw Sete ou du Douanier Rousseau. Du rythme aussi, et de la danse...

Après un premier album Natureza, Jonathan Da Silva alias João Selva revient avec un mélange de bossa-nova, de kompa, de samba, de funk, de pop, de disco même, toujours produit Patchworks (Bruno Hovart). De quoi donner une irrépressible envie de danser, un verre de caïpirinha à la main. On danse certes, mais parfois les regards portés vers les côtes brésiliennes ou de l’Atlantique noir ont quelque chose de l’ordre de la nostalgie mêlée de bonheur, de ce sentiment que l’on appelle là-bas saudade. Ce Navegar : "c’est chaleur… c’est bonheur...".