Sans parler d’un premier disque Maple Key, d'abord sorti au Japon sur le label Rallye en 2015, puis en au Royaume-Uni (sur le label Mega Dodo) et aux USA (Jigsaw Records), avec Le SuperHomard c’est le double effet Kiss Cool. Soit Meadow Lane Park, superbe disque de pop 60’s et 70’s quelque part entre Stereolab et Broadcast, aux cimes que l’on pensait inatteignables une seconde fois, et, aujourd’hui, ce Once, avec Maxwell Farrington, qui lui aussi tutoie d’autres sommets.
A ce rythme-là nous ne sommes pas prêts de nous fâcher avec lui ! Deux disques, deux faces d’une certaine idée de la pop : le premier serait de la soie, le second du velours. Deux faces que l’on retrouve dans l’alternance voix féminine : Julie Big dans Meadow Lane Park et voix masculine, plus grave forcément, ici donc avec Maxwell Farrington Australien installé en France, en Bretagne et chanteur du groupe rock Dewaere.
Dans les deux cas, Christophe Vaillant a le sens du merveilleux, des mélodies, de la sophistication et de l’élégance, le goût du vintage, du lyrisme, de l’orchestration rêvée en grand (superbes orchestrations avec cordes, cuivres...). Les amateurs reconnaîtront ici des touches de The Divine Comedy, de Scott Walker, de Lee Hazlewood, ou même parfois de Calexico... Des touches car Christophe Vaillant développe sa propre musique.
Un disque composé donc à quatre mains où l’on ne peut que s’enthousiasmer devant ce talent d’écriture des deux musiciens (n’oublions pas Maxwell Farrington car ce disque est bien un véritable duo) : "Lights & Seasons", "We, us The Pharaohs", "Big Ben" avec Evelyn Ida Morris, "Free again", "Oysters"… ce travail mélodique, harmonique, l’agencement des instruments, les timbres... Superbe.
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
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