C’est d’une fracture, d’une énorme blessure qu’est né ce disque. Mais cette meurtrissure est également à la base d’une renaissance. La mort de la tante adorée de Laura Prince sonne comme la nécessité de changer de vie, une métempsycose peut-être, et de se consacrer à la musique.
Naturellement, ce changement de vie ne sera pas facile mais chanter ses émois intimes, ses angoisses, ses peurs d'enfance, ses joies et ses peines est devenu pour Laura Prince une nécessité.
"Cet album, c’est la paix intérieure qui me porte, conquise au travers de mes peurs d’enfance, de la mixité de mes racines, de mes joies et de mes chagrins, et issue de la confrontation à la vie, à la mort et à l’amour. C’est aussi mon histoire. Celle qui m’habite et que je souhaite partager avec celles et ceux qui m’écouteront. Cet album c’est une invitation au voyage à l’adresse de tous les nomades, les baroudeurs et les exilés. Je le veux comme une mise au monde. Comme l’histoire d’une jeune fille qui devient femme" comme l’explique la chanteuse.
Avec le pianiste et arrangeur Grégory Privat (fils du pianiste José Privat, pianiste du groupe Malavoy), aidée de David Sonder, Laura Prince offre une musique pleine de sentiments, mélange de soul, de jazz, toute en rondeur, en douceur, comme du velours, portée par sa voix soyeuse. A l’image de sa pochette, du noir Laura Prince fait apparaître la lumière.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.