Chaque année, le théâtre des Pénitents de Montbrison organise le Festival des Poly'sons et cette année pour le concert ballade, c’est Alice Animal qui a été choisie. Cette année, situation sanitaire obligeant, l’association FZL, qui organise le Foreztival, a décidé d’organiser un tour du Forez en 87 dates, dans 87 communes et s’est associé au Théâtre des Pénitents.
Nous voilà donc accueillis dans le cadre du camping de la commune de Vêtre-sur-Anzon pour assister à l’un des 5 concerts d’Alice Animal.
J’ai découvert Alice Animal grâce à l’album Tandem sorti il y a peu et qui m’avait littéralement scotché. Tout y est très bon, paroles et musiques. La chanteuse et guitariste, tiens comment se définit-elle d’ailleurs ? Si tu veux le savoir, j’ai eu la chance d’échanger avec elle juste avant et elle se dévoile dans une interview à découvrir aujourd’hui.
Je peux te dire qu’elle est aussi passionnée que passionnante !
Après une courte première partie, Alice, Vincent Faucher à la basse et Sylvain Joasson à la batterie font leur arrivée sur scène et c’est "Tandem" qui ouvre le bal. D’entrée de jeu, Alice démontre s’il était besoin, que la guitare n’est pas qu’un joli accessoire pendu à son cou. Elle en joue et en tire le meilleur pour notre plus grand plaisir.
Alice nous propose les titres du dernier album, mais aussi ceux de son premier : Théogonie, resté, à tort si vous voulez mon avis, confidentiel. Heureusement, j’ai pu en acheter une version vinyle picture disc (pour les non anglophones, une photo sur le disque) de toute beauté !
On peut voir la complicité entre Alice et ses musiciens, leur regard, la façon dont ils s’observent, s’écoutent, échangent des rires complices et même se coupent la parole, mais chuuut je ne dirais rien de plus !
Je disais avant le concert à Alice que quand je chroniquais un album ou un concert, je cherchais toujours le meilleur. Pourquoi chercher à dire du mal ? Pour le concert, je t’avoue que c’est le contraire, je me demandais ce qui n'allait pas, je cherchais une critique à faire. Et j’en ai une : c’est bien trop court !
Si tu as la chance de voir passer une date d’Alice Animal dans ta ville, mon seul conseil : fonce ! C’est une bête de scène !
Tu l’auras compris, je suis tombé sous le charme de cette artiste complète, malicieuse, l'œil pétillant de finesse et d’intelligence. Je ne peux pas finir cette petite chronique sans remercier Alice pour sa disponibilité et sa bonne humeur, Sylvain et Vincent pour leur accueil, mais aussi le Directeur du Théâtre des Pénitents, Henri Dalem, la Directrice de l’association FZL, Laure Pardon, pour m’avoir également aussi bien accueilli et enfin Yann et Laurent (ils se reconnaîtront !). |