"Schöne Welt, wo bist du ? Kehre wieder
Holdes Blütenalter der Natur !
Ach, nur in dem Feenland der Lieder
Lebt noch deine fabelhafte Spur.
Ausgestorben trauert das Gefilde,
Keine Gottheit zeigt sich meinem Blick,
Ach, von jenem lebenwarmen Bilde
Blieb der Schatten nur zurück."

Doit-on revenir sur les deux quatuors que sont La jeune fille et la mort et Rosamunde, créés tous les deux en 1824, œuvres superbes, doux euphémisme, rentrées dans le grand répertoire de la musique "classique". Le Quatuor Hermès (Omer Bouchez & Elise Liu : violons, Yung-Hsin Lou Chang : alto, Yan Levionnois : violoncelle) relie donc ces deux quatuors, entre la lumière, la pudeur dans la liesse du quatuor Rosamunde et le plus sombre et tragique à la tension continue de La jeune fille et la mort.

Dans les deux cas une belle interprétation, avec une implication physique, bien menée et aboutie. On trouve à la fois une fermeté, des choix affirmés mais également toute la fragilité, l’incertitude, la presque violence, la mélancolie, l’intensité expressive de la musique de Schubert.

Mais l’intérêt de ce disque ne se trouve pas uniquement là. Il se trouve dans le son, quelque chose de très boisé, tanique presque, avec une profondeur, une clarté des dynamiques et des timbres. Pas simplement un disque de ces quatuors de plus donc...