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puce Mad Max, au-delà de la radicalité
Nico Prat - Manouk Borzakian - Alexandre Mathis - Elise Lépine - Erwan Desbois  (Editions Playlist Society)  janvier 2022

Une nouvelle année débute et les éditions Playlist Society continuent de nous proposer des essais sur des sujets variés. C’est un collectif d’auteurs qui s’y met en ce mois de janvier avec un ouvrage concernant une saga incontournable, celle des Mad Max, constituée de quatre fims que peu de monde ne connaissent pas.

De son surgissement, incarné par Mel Gibson, à sa renaissance, portée par Tom Hardy et Charlize Théron, cette saga Mad Max a traversé pied au plancher quatre décennies de cinéma. Peuplée de formes hybrides, elle se nourrit de mutations successives, passant du film fauché au spectacle total, du nihilisme à la fragile lueur d’espoir.

Chacun des quatre films remet les compteurs à zéro et réinvente la saga. Pour nous alerter sur les catastrophes écologiques et sociales à venir, ils transforment les voitures en monstres. Elles consument les hommes, deviennent un prolongement de leurs chairs, un substitut de leurs âmes.

On remet le couvert donc avec de nouveau un excellent essai qui pourrait avoir comme seul et unique défaut le fait d’être trop court, ce que l’on accepte néanmoins puisque c’est quand même (un peu) le concept de la collection que de nous proposer des ouvrages d’un peu plus de 100 pages, accesssibles à tous, c’est-à-dire à ceux ici qui connaissent bien la saga Mad Max mais aussi à ceux qui voudraient plonger dedans en la maîtrisant moins (ou qui ne la connaissent pas). De mon côté, je n’ai vu que les deux premiers, la lecture de l’ouvrage m’a donné l’envie d’aller regarder les deux autres.

Une introduction et une conclusion d’ouvrage menées par Nico Prat, et quatre parties comme autant d’auteurs pour l’ouvrage, consacré aux quatre épisodes de la saga, voilà comment s’organise cet excellent ouvrage.

L’introduction permet de retracer la carrière de George Miller, né en Australie, dans une petite bourgade du Queensland. La première partie revient sur la sortie mouvementée du premier Mad Max en dehors de l’Australie, sur le renouveau du cinéma australien au début des années 70, lié à de nouveaux investissements et à l’intérêt des cinéastes étrangers pour les paysages australiens. On voit que la culture de la voiture est l’équivalent australien de la culture nord-américaine pour les armes. Comme la voiture, la route ou plutôt les routes sont au cœur de l’œuvre de George Miller. J’ai appris que l’atmosphère de la fin du monde du premier Mad Max découle d’abord de contraintes budgétaires.

La seconde partie sur Mad Max 2 nous montre un monde qui change. Plus sale, plus violent. On y voit Miller passer à la vitesse supérieure. Le film devient vite une référence, un blockbuster impressionnant avec la grande course poursuite finale.

La troisième partie porte sur Mad Max 3 qui est loin d’avoir convaincu les fans de la saga même si on s’en souvient de par la présence de Tina Turner au casting. Il sort la même année que le titre "We are the world", à un moment où le monde commençait à prendre conscience des ravages du capitalisme. Le titre phare de ce Mad Max, chanté par Tina Turner fait écho au titre "USA for Africa". Cette troisième partie est celle que j’ai le plus appréciée.

C’est Erwan Desbois qui clôture l’ouvrage autour du Mad Max Fury Road, un film au tournage hors normes qui se démarque par la présence de deux rôles féminins alors que les précédents films étaient plutôt marqués par des affrontements d’homme à homme.

Ce qui se dégage de cet ouvrage collaboratif, au-delà de sa cohérence nécessaire pour en faire un bon livre, c’est la passion et l’enthousiasme qui guident les auteurs dans les analyses pertinentes qu’ils font de chacun des films en les replaçant à chaque fois les uns par rapport aux autres.

Une fois encore, et c’est désormais une habitude dans les ouvrages de Playlist Society, ils nous font découvrir de nombreuses choses sur une œuvre et nous la font voir sous des angles nouveaux. L’envie de les revoir se fait évidemment ressentir.

Mad Max, au-delà de la radicalité nous permet donc d’appréhender une œuvre bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Il est en même temps un éloge formidable et mérité à George Miller.

 

A lire sur Froggy's Delight :
La chronique de "DOA, rétabir le chaos" du même auteur

En savoir plus :
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Jean-Louis Zuccolini         
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