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Interview  jeudi 2 juin 2022

Les Fatals Picards ont sorti un nouvel album le 27 mai 2022 : Le Syndrome de Göteborg. A cette occasion, nous avons rencontré leur guitariste et auteur-compositeur Laurent Honel.

Vous avez vécu des conditions particulières de composition, de création à cause de la pandémie pour ce nouvel album : comment ça s’est passé ?

Laurent Honel : Oui, ça a été un peu compliqué, normalement les albums sortent tous les deux ans : on a une année où on est sur la route et où on ne fait pas grand-chose en termes d’album et après il y a une grosse année de travail. A cause de la pandémie et du fait que chacun habite dans son coin, j’ai travaillé dans mon coin, et quand on a eu le droit de circuler, j’ai pu aller voir Paul [Leger, le chanteur du groupe] à Rennes. Ce n’était pas chaotique mais ça a été un peu compliqué car on n’a pas passé de temps sur la route et d’habitude c’est sur la route qu’on parle beaucoup, qu’on discute, il y a des idées qui fusent et il y a des choses qu’on retient. Par exemple "Fils de P." qu’on avait fait en Froggy’s session, c’est un morceau qui est né sur la route.

Mais lors de l’année qui vient de s’écouler, il y a eu la fin des restrictions, donc on a pu retrouver un rythme de travail normal. On a été un peu pressés par le temps mais on a eu autant de morceaux qu’on voulait finalement.

D’habitude vous avez beaucoup de morceaux et vous choisissez pour l’album ou vous en avez juste assez pour l’album ?

Laurent Honel : Jamais trop de morceaux ! Quand on travaille, on jette au fur et à mesure. Il y a 12 morceaux sur l’album et on a dû en faire 16 ou 17 mais on ne les a jamais aboutis parce que maintenant, on a rapidement une vision du morceau qu’on ne garde pas soit parce qu’il ne nous plaît pas, soit parce qu’il est mauvais, soit parce qu’il n’est pas dans l’esprit de ce qu’on veut faire. L’album est assez homogène et c’est aussi parce qu’il y a trois ou quatre titres qui auraient été improbables. On en a un ou deux dont on a gardé des bouts de trucs qu’on donnera peut-être, pas parce qu’ils sont moins bien mais parce qu’ils ne sont pas dans l’esprit de l’album.

Des morceaux que vous pouvez faire sur scène par exemple ?

Laurent Honel : Non on ne fait pas trop ça, pas trop d’exclu live. Je pense qu’on a besoin du confort du disque qui fait que les gens connaissent les morceaux et qu’il y a un peu plus de connivence, c’est plus facile pour nous.

Vous jouez quand même les morceaux en concert avant que l’album soit sorti ?

Laurent Honel : Comme on construit toujours les concerts sans penser à faire la promo de nos morceaux, on met des morceaux des nouveaux albums qu’on estime taillés pour la scène. Ça fait deux ou trois mois qu’on joue "Le Syndrome de Göteborg", "Les Playmobils Complotistes", parfois "Ton Portable" et peut-être "La Nouille à l’Air". On savait déjà que c’étaient des morceaux qui marcheraient bien sur scène. Il y a des morceaux qu’on sait qu’on ne les jouera presque jamais : des morceaux comme "Les Tilleuls de Barcelone", "Psycho Bunker" ou "La Poésie" : ils ne sont pas faits pour les concerts ; ou alors à l’Olympia [Le 16 septembre 2022] on aura beaucoup de musiciens additionnels, peut- être qu’un morceau comme "Les Tilleuls de Barcelone" on pourra le faire parce qu’on aura le matériel musical pour le faire.

Il y a un équilibre dans vos albums entre les genres de chansons mais on retrouve toujours des chansons à consonances politiques : comment vous en choisissez les sujets ?

Laurent Honel : En général, les chansons politiques c’est moi parce que dans le groupe c’est moi qui amène les trucs chiants et politiques. La plus politique de l’album ça doit être "9 milliards" sur le business des armes en France. C’est un sujet qui est très peu évoqué, je suis tombé sur un documentaire d’une journaliste qui s’appelle Anne Poiret sur La Chaîne Parlementaire, la chaîne que personne ne regarde à moins d’être totalement masochiste et j’ai lu son livre qui s’appelle "Mon pays vend des armes".

Je suis un antimilitariste farouche et convaincu, je trouve que la guerre est la plus grande preuve d’immaturité qui existe sur Terre, on a beau orner ça de tout ce qu’on veut en termes de technologie et de géopolitique c’est un truc extrêmement primaire voir primate et encore j’ai plus de respect pour les singes que pour certains militaires. Ce truc là, c’est dans les angles morts de la démocratie : quel que soit le parti, cette question-là est très rarement abordée : la fabrication des armes, leur financement, les commissions qui permettent d’attribuer les marchés, les ventes à des pays qui ne sont pas forcément démocratiques. Même les parlementaires souffrent de cette difficulté pour défendre des positions plus humaines à ce niveau là et donc je trouvais intéressant de faire une chanson là-dessus. C’est un sujet beaucoup moins traité que la lutte des classes dont on a déjà parlé dans "Le Combat Ordinaire" ou "Dans un Ciel de 1er Mai".

Est-ce que l’affaire du contrat de sous-marins en Australie vous a inspirés pour cette chanson ?

Laurent Honel : On l’avait écrite avant je crois. C’est la première chanson que j’ai écrite sur l’album donc ça date de la sortie du confinement, avril 2020, c’était vraiment lié au documentaire d’Anne Poiret : ça m’a permis comme souvent de trouver un angle d’approche : dans une séquence on voit un ouvrier d’usine qui fabrique un Rafale qui dit : "non ce n’est pas une arme, c’est un avion" parce que lui il n’est pas sur la chaîne de montage qui militarise l’avion. L’avion sera militarisé dans une autre usine en France, très bien cachée en général, dans des villes où tout le monde est embauché par ces entreprises. Ce qui crée des vrais problèmes : pour moi un travail réussi, c’est doté d’une certaine valeur morale. Je trouvais ça intéressant de parler d’un employé parce que c’est vraiment difficile d’à la fois gagner sa vie et en même temps, être responsable de la mort d’enfants au Yemen. Cette espèce d’insouciance de l’employé qui est tranquille et qui a un boulot qui va durer des années, sur le dos de choses qui sont innommables.

Ce sont des sujets assez en relation avec l’actualité…

Laurent Honel : En fait quand tu traites de sujets où l’homme est impliqué dans toute sa dégueulasserie, tu sais qu’à un moment donné tu auras raison. Avec "9 Milliards", je voulais finir notre trilogie Moyen-Orientale avec "Tais-toi et Creuse" sur le mondial de football au Qatar et "Béton Armé" sur l’affaire Lafarge : ces choses-là sont connectées, il est question d’argent, de pouvoir, d’énergie, de pétrole aussi.

Est-ce qu’on peut considérer qu’il y a un diptyque entre "Psycho Bunker" et "Les Playmobils Complotistes" ?

Laurent Honel : On ne voulait pas parler de la pandémie sur cet album, on ne trouvait pas ça très intéressant ni très réjouissant ni très pourvoyeur de chansons. En revanche, tout ce qui a trait à la vérité, à ces choses-là nous intéressait et puis il y a le potentiel comique du mec qui s’enferme dans un bunker en pensant qu’après la fin du monde, il pourra faire autre chose. Le côté complotiste, ça nous a donné ces deux idées après on les a traitées très différemment.

Pour le "Bunker", on avait regardé avec Paul des documentaires. Dans les survivalistes, il y a les vrais et les faux. Les vrais, ce sont ceux qui s’enferment avec des armes qui ne font rien que se protéger et qui imaginent qu’après la fin du monde, ils seront encore là. Et il y a les faux mais qui pour moi sont les vrais, ceux qui reviennent à la terre, réapprennent les techniques ancestrales et quelque part il y a des choses à apprendre chez eux : il y a une manière de se réapproprier une chose dont ont a été dépossédé avec les années.

Et puis les complotistes, il y a tellement de trucs à dire ! Quand on a eu l’idée d’imaginer que les cadeaux de Noël ça serait des Playmobils complotistes, la chanson est née très vite, on a pris du temps surtout musicalement mais c’était un plaisir à écrire, juste de trouver le truc qui nous ferait rire.

Musicalement, il y a beaucoup d’instruments dans les différents morceaux, est-ce que vous avez fait appel à des musiciens extérieurs au groupe ?

Laurent Honel : On est assez multiinstrumentistes dans le groupe et en plus la technologie nous permet beaucoup de choses. "Sous les Tilleurs de Barcelone", j’ai fait toutes les programmations de trompette, de violon avec des samples de vrais instruments, tu peux donner une intensité sur chaque note, un doigté, une attaque, c’est très puissant. Pour nous ça suffit tant qu’on ne fait pas de morceau symphonique.

Sur l’album il y a une violoniste sur "Ton Portable" où il fallait jouer très Irlandais et ça tu ne peux pas l’imiter : c’était le cahier des charges de Paul, il voulait que ça fasse balade irlandaise. Pour ce genre de chose, il faut de l’humain dans la manière de jouer, c’était impossible de faire ça avec un ordinateur.

Serait-il possible d’avoir une explication sur l’étonnant morceau "La Poésie" ?

Laurent Honel : Quand on écrit des chansons, il y a l’idée de base : Paul dit j’ai une idée de chanson : "je regarde une petite grosse sur un poney". Bon, OK alors là j’ai l’image, je vois le poney, je vois la petite grosse, je trouve ça rigolo. Evidemment il n’est pas question de grossophobie, on trouve ça juste rigolo. Après on se demande ce qu’on peut faire comme histoire avec ça : c’est une femme qui a des idées très élevées de l’amour et un type totalement prosaïque.

Et après arrivé à un moment de la chanson, on s’est dit on va avoir des problèmes avec les gens qui vont nous traiter de grossophobes et on va avoir des problèmes parce qu’on a l’impression que c’est une gamine sur le poney, il n’y a pas d’âge qui est donné dans la chanson : d’où le sketch au milieu de la chanson pour désamorcer. En plus de ça si on fait attention à la fin, elle le traite de binoclard : moi je me suis fait traité toute ma vie de binoclard, moi j’ai été la petite grosse sur un poney quand j’étais gamin donc voilà on aime bien faire ce genre de chanson et puis ça nous faisait penser à Julien Doré.

C’est la différence entre l’humour et la méchanceté. Ce qui est drôle, c’est que ma femme au départ me disait qu’on n’allait pas chanter ça quand même (avant d’avoir écouté la chanson) et finalement, c’est celle qui la fait le plus rire et qu’elle chante le matin ! Ça fait partie de l’idée : tu me fais une chanson sur les binoclards si elle est drôle je rigolerai si tu ne personnalises pas.

Le côté synthé de la chanson, c’est parce que Jean-Marc [Sauvagnargues, le batteur] avait le Covid ce jour-là donc on est parti sur un morceau sans batterie, il y a toujours un morceau par album où on va vers l’électro mais on ne sait pas le faire nous, celui-là c’est peut-être le moins raté : il y avait "Angela" sur l’album d’avant qui était très électronique, il y avait eu "God save the Kim", ou "Le Club".

Vous avez une chanson qui parle du Jura, une chanson qui parle des Vosges, une de Limoges : la France des territoires reculés, qu’est-ce que ça dit ?

Laurent Honel : Ça dit qu’on y va, qu’on y joue ! On les connaît ces territoires. Si un jour, on faisait de la politique on pourrait prétendre honnêtement qu’on connaît la France ! Le Jura, c’était une histoire de magnet, il n’y avait pas d’histoire particulière sur ce territoire. Pour Limoges, quand on a écrit "Le Chanteur Québécois", Paul a eu l’idée parce qu’il écoutait beaucoup Les Trois Accords, il est très fan. On y parle de l’accent québécois, que c’est un accent qui poétise beaucoup les choses. On s’est dit que ça serait marrant d’écrire une chanson sur un type qui largue sa femme mais qui aimerait bien le faire avec l’accent québécois parce que ça serait plus facile.

Et puis on a eu cette phrase "Mais je vis à Limoges, loin des castors et du St Laurent…" parce que pour moi Limoges c’est le centre de rien : en 1914, quand Foch virait les incompétents, il les envoyait à Limoges, là où il n’avait rien. C’est une très belle région, on y mange bien, on y boit bien, je n’ai rien contre elle ! Et puis il y avait le problème de la sonorité : on a hésité entre Nevers et Limoges mais Limoges je trouve ça jolie comme nom. Et puis le Québec est presque arrivé avec Starmania en France, ce côté très technique dont on parle dans la chanson "des notes qui n’existent que là-bas". J’ai adoré faire les arrangements de cette chanson, Yves [Giraud, le bassiste / guitariste] a fait un super solo au milieu, très sec : on a pris du plaisir à faire cette chanson !

Il y a pas mal de parodies musicales dans cet album mais pas de reprise cette fois ?

Laurent Honel : Non pas sur celui-là, on n’a pas trouvé de chanson qui nous plaise à reprendre et puis ça faisait déjà deux ou trois albums qu’on le faisait… ça ne veut pas dire qu’on ne le referra pas. "La Poésie" c’est parodique, "La Prophétie des Vosges" c’est un hommage : tu enlèves les paroles, si on ne sait pas que c’est nous ça ne se devine pas. La frontière est ténue, on est d’accord. On a vu ça comme un hommage comme ce qu’a pu faire Ultravomit, avec le même cahier des charges harmonique, technique.

D’ailleurs on a poussé plus loin le concept, on a fait des t-shirts Epinalika [groupe de metal vosgien fictif inventé par le groupe] qui vont sortir l’année prochaine, avec la tournée des années 80 et on va faire une cassette cet automne / hiver avec quatre titres inédits qu’on a retrouvé d’Epinalika dans un vieux grenier… Le chanteur Quentin a été rappelé un jour par son père dans la boucherie familiale donc il a laissé tomber Epinalika en 1984 et les gars ne s’en sont jamais remis… Si tu y crois un minimum toi-même ça fait la force du truc. Nous on est capables de ce genre de chose. On aimerait écrire un "livre dont tu es le héros" autour des Fatals Picards l’année prochaine, le côté héroïc-fantasy nous éclate tous les quatre.

Avec la reprise des concerts, comment s’est passé le retour à la scène ?

Laurent Honel : Humainement bien, physiquement mal ! Non c’est incroyable, on a repris en septembre 2021, on a un public très féru de concerts, ce n’est pas un public qui a peur de la maladie, on n’a pas eu l’impression de retenue ni rien. Il y a eu un vrai phénomène libératoire, un vrai plaisir chez nous de refaire ça et chez les gens d’être là. Et puis c’est notre modèle humain et économique. 80% de ce qu’on gagne c’est grâce à la scène, on fait 60 / 70 dates par an. On a été aidés par le gouvernement et la Sacem financièrement mais on ne fait pas ça pour l’argent à la base, on fait ça parce que c’est une envie profonde ancrée en nous. Contrairement à beaucoup de gens qui arrêteraient de travailler en gagnant au loto, moi si je gagnais, j’organiserais différemment mon métier : j’en ferai même plus, mais différemment. Les Fatals, c’est une famille avec l’équipe technique, sur la route ce sont les moments où on se voit, on est ensemble.

On a de la chance aussi, le groupe marche vraiment bien, on remplit les salles. C’est carrément la galère en ce moment mais nous on s’est construit sur scène, on fait partie des groupes à aller voir sur scène (ce n’est pas moi qui le dit). Peut-être que certaines personnes n’ont pas donné envie d’être vues sur scène pour que les gens remplissent les salles… Il y a tellement de choses qui sortent en ce moment, on est peut-être une valeur refuge pour certaines personnes. Mais je pense que ce succès de scène on le mérite, ça fait 22 ans qu’on fait ça, on ne l’a pas volé. Autant les albums tu peux dire ce que tu veux mais pour la scène on a fait un truc que tout le monde n’a pas fait.

Comment choisissez-vous les morceaux que vous faites sur scène ?

Laurent Honel : On a des morceaux qu’on n’aime pas forcément mais qu’on a du plaisir à jouer et inversement : "La Nouille à l’air" je suis très content d’avoir écrit ce morceau mais je n’aime pas le jouer, pour des raisons physiques, avec la guitare sur scène. "Les Playmobils Complotistes" c’est un plaisir de guitariste par exemple. Jean-Marc va te dire moi qu’il adore la batterie de "Djembé Man", Paul n’aime pas la chanter. "La Prophétie des Vosges", pour nous c’est une épreuve physique et technique parce qu’il est long, on va le jouer en fin de concert mais on va être contents de le jouer. En général, on est d’accord pour se dire que certains morceaux on ne veut pas les jouer. Par exemple "Goldorak est mort" ça ne nous intéresse pas. Après on le fait parfois quand même, la semaine dernière par exemple quand on était entre Ternes et Amiens.

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Les Fatals Picards
Le Bandcamp de Les Fatals Picards
Le Facebook de Les Fatals Picards

Crédits photos : Thomy Keat (retrouvez toute la série sur Taste Of Indie)


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