"Smile, though your heart is aching
Smile, even though it’s breaking
When there are clouds in the sky
you’ll get by
If you smile through your fear and sorrow
Smile and maybe tomorrow
You’ll see the sun come shining through
for you"

Tout est un peu sens dessus dessous : les lettres s’intervertissent, il y a erreur sur le minutage, le quertat, le quartet, pardon, s’agrandit, on retrouve un morceau d’un disque précédent... Après Miscellanées (2017), Bric à Brac (2019) et Puzzle (2021), voilà Méli-Mélo.

Mais attention pas de big bazar ici, bien au contraire. Tout est un peu sens dessus dessous sauf la musique. Dans le bon sens : le piano Steinway de Denis Gancel, les fidèles complices : le saxophone soprano et la clarinette de Philippe Nadaud, la basse et contrebasse de Nicolas Chelly, la batterie de Hidéhiko Kan et puis Luis Camino aux percussions, Inaki Dieguez à l’accordéon et Juliana Olm au chant en invités.

Équilibre des sons, des timbres mais diversité, liberté du jeu, subtilité des mélodies, du rythme, des formes, des constructions. Dans le désordre Schumann, Debussy, Ravel, Bill Evans, Juliette Gréco, Rameau, Jacques Loussier, le Brésil, Charlie Chaplin... dans l’ordre... la musique.