Dans la série "Fouilla, je suis en retard" (oui, j’emploie fouilla comme tout Stéphanois, d’adoption ou de naissance qui se respecte), voici l’album de Samuel Cajal : Cachalot Lalala. Je suis en retard de 4 mois, non pas que j’eusse rechigné à écrire la chronique, c’est juste que j’ai eu l’album un peu tard.

Je dois confesser que je ne connaissais pas Samuel Cajal. Je dois confesser que j’aime beaucoup, mais vraiment beaucoup, Samuel Cajal.

Cet album écrit pour la grande partie avant le confinement n’a pas pu voir le jour avant et tu te doutes bien pourquoi. Musicalement, c’est doux et rugueux à la fois, poétique et pertinent, engagé et utopiste. J’adore d’ailleurs cette phrase qu’il a écrit : l’âge des rêves de gloire est passé, mais l’utopie de croire en l’ardeur de la tentative reste vivace !

Comme je te le disais, si l’album commence sur deux titres plutôt posés, "Batman Diabétique" et "Post Apocalyptique", le titre "Petites bottes", lui, s’emballe un peu plus et puis descend soudainement et redécolle. Les deux premiers titres sont le sujet de clips très différents, l’un pour moi plutôt humoristique et l’autre poétique !

Samuel Cajal a tout écrit : textes et musique. Il revendique comme style une bagarre à trois : Dominique A, Audiard et Kurt Cobain. Force est de constater qu’il a tout à fait raison de les citer. C’est un très bel album et Samuel est un artiste talentueux qui, je le cite, va pouvoir présenter cet album au plus grand nombre !