"Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur.
Seigneur, écoute mon appel ! Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière.
Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon pour que l'homme te craigne.
J'espère le Seigneur de toute mon âme ; je l'espère, et j'attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur, plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.
Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore, attend le Seigneur Israël.
Oui, près du Seigneur est l'amour ; près de lui, abondance le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes."

C’est le psaume 130 De profundis, qui sert de fil rouge à ce disque. On y retrouve des œuvres inspirées plus ou moins fortement de ce psaume : le Largo desolato "Zu dir, du einzig teure" d’Alban Berg, Ciaccona in Memoriam Giovanni Paolo II de Krzysztof Penderecki, les mouvements n°3 "Litanei" et n°4 "Entrückung", "Aus tiefer Not schrei ich zu dir", “Zerfließe, mein Herze”, "Gedenk an Jesu bittern Tod", "Ach bleibe doch, mein liebstes Leben", "Erbarm dich mein in solcher Last"... de Johann Sebastian Bach.

En tirant le fil entre baroque et musique du XXème, Sarah Traubel, accompagnée par Andreas Scholl et un ensemble dédié, exprime notamment la joie et la confiance qui naissent du sentiment de l’amour divin qui pardonne.