Interview d'une découverte du Printemps de Bourges : The Lost Communists (région Limousin).
Nous aimerions connaître votre parcours, d'où vous venez, comment vous vous êtes rencontrés ? The Lost Communists : A Limoges, une bande de potes, on a commencé il y a peine un an.
Comment êtes- vous arrivés jusqu'aux Découvertes du Printemps de Bourges, en un an c'est court…
The Lost Communists : C'est court oui. En fait on a postulé 4, 5 mois après notre formation. Nous c'était simplement pour faire une scène… Et en fin de compte on se retrouve ici ! C'est super.
Comment c'est passé le concert ici à Bourges ?
The Lost Communists : Très bien, bonnes réactions du public, ils sont venus nous voir après, ils ont acheté le disque, les programmateurs sont venus, on a eu plein de contacts. Vraiment bien !
D'où vient votre nom ? Et puis vos costumes sur scène ?
The Lost Communists : Les costumes c'est le délire qui est venu forcement après le nom, c'était un peu facile mais du coup on c'est dit qu'il fallait jouer le jeu à fond. Pour le nom, deux potes, lors d'une soirée bien arrosée, nous l'ont suggéré. On a trouvé cela bien débile, on a foncé pour cette idée.
Avez-vous déjà sorti un album ? Quels sont vos projets ?
The Lost Communists : On a juste sorti un 5 titres. On n'a pas de grands projets particuliers, le but c'est de faire quelques petites dates, quelques disque si c'est possible.
Vous avez des dates prévues ?
The Lost Communists : Oui quelques unes de calées, d'autres qui se caleront encore, à Tours, à Niort, Tulle, Nancy… Au mois de juin il y aura Bordeaux…
Aviez-vous déjà beaucoup tourné ?
The Lost Communists : Non, pas trop en fait, on a quand même fait quelques dates mais plus dans notre région, Orléans aussi… c'est le début…cela commence…
Comment est venue l'idée de mélanger un peu ces genres musicaux, du rock'n- roll au rhythm'n blues et de la soul ?
The Lost Communists : Oui, le mélange qu'on fait principalement vient des influences Garages et Soul et on n'a pas forcément inventé ça… Il y a une scène qui nous plait beaucoup à Détroit avec un label phare "In the red records". Il y a des groupes comme The Dirtbombs qu'on aime bien. Les productions de ce label nous ont vachement bottés. Après il y a d'autres influences, forcément toutes les influences de l'époque : Garage 60's , le rock 60's, Soul 60's et puis des groupes comme "King Khan & The Shrines" qui est un groupe de Soul allemand super bien et puis d'autres groupes quoi.
Comment s'organise votre groupe ? Qui écrit, qui compose ?
The Lost Communists : Les musiciens en fait bossent entre eux, ils se refilent des plans, un tel à ça… l'autre à cela… Ils brodent ensemble, quand ils commencent à avoir un truc sur lequel ils sont bien enthousiastes, j'écoute, on en parle, et puis j'écris le texte dessus.
D'autres découvertes de Bourges vous ont plu ?
The Lost Communists : Fancy autre découverte, que l'on aimerait bien voir sur scène, sinon on aurait bien voulu voir aussi Shaolin, groupe de Hip Hop puisqu'on a fait trois dates avec eux, on s'est bien marré, c'est une découverte de Clermont. Et puis après sur le festival à proprement dit, il y a 54 Nudes Honeys, nous n'étions pas encore là, mais on joue avec elles ce soir donc c'est cool ! En Off, on a vu "Sheeta & Les Weismuller" hier soir c'était sympa et un truc que l'on ne connaissait pas du tout : "The Jancee Pornick Casino". Des russes et américains, un super groupe de rock ! C'était au bar El Bongo.
Comment définiriez vous votre musique en bref ?
The Lost Communists : Des airs qui sont faits pour danser ! C'est léger, pour danser, pour s'amuser, ce n'est pas vraiment super sérieux. |