Après un cinq titres Le plan de carrière paru en mars 2005, Déjà Vu sort son premier album éponyme.
Clairement influencé par la pop anglo-saxonne, des Beatles à Oasis en passant par les Kinks, le chant est pourtant en français, et quel français ! Les textes sont finement ciselés, plein de dérision et de poésie, parlant tantôt d'une jeune fille vivant à travers les magazines ("Mademoiselle", exercice de style très réussi), tantôt de l'envie d'aventure ou de l'état actuel du monde.
Certains morceaux sortent du lot comme "La grande évasion" qui comme son nom l'indique respire la liberté, le "Syndrome de Stockholm", titre qui sonne très Supergrass, ou le très oasissien "Changer d'air" .
Alors vient le moment du jeu de mots facile… Déjà Vu est-ce du déjà vu ?... Si on prend en compte le fait que tous les groupes du moment (les singes de l'arctique ça vous dit quelque chose ?...) exploitent le même filon, toutes guitares dehors, Déjà Vu s'en sort plutôt bien.
Textes très travaillés, pop bien calibrée, voix très versatile, parfois douce parfois rauque, ce premier album est une réussite, annonçant quelques concerts explosifs… |